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Intelligence artificielle : Biden va annoncer des mesures pour limiter les risques liés à l'IA

Publié par DK NEWS le 05-11-2023, 14h59 | 3
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Joe Biden va annoncer lundi une vaste série de mesures pour réglementer l'usage de l'intelligence artificielle (IA) afin de limiter les risques liés à cette technologie en plein essor, a indiqué la présidence américaine.

Selon la Maison Blanche, M. Biden va signer un décret présidentiel établissant de nouvelles règles de sécurité pour tous les systèmes d'IA, et exiger de ceux qui les mettent au point qu'ils partagent les résultats de leurs essais de sécurité avec les autorités américaines.

Le décret vise également à prévenir les risques liés à au développement par l'IA de produits biologiques dangereux, et faire en sorte qu'elle ne soit pas utilisée pour escroquer les consommateurs.

Cette initiative constitue "l'action la plus vaste jamais entreprise pour protéger les Américains des risques potentiels liés aux systèmes d'IA", assure la Maison Blanche dans un communiqué.

La vice-présidente américaine, Kamala Harris est attendue en Grande-Bretagne pour un sommet qui réunira mercredi et jeudi dirigeants politiques, représentants de la tech et chercheurs pour un premier sommet des tiné à discuter de l'essor fulgurant de cette révolution technologique.

Ce sommet, qui réunira notamment le Premier ministre britannique Rishi Sunak, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, doit aborder les craintes suscitées par l'IA, en matière de cyberattaques, de désinformation, de pertes d'emplois ou de fraudes notamment.  

             Le SG de l'ONU charge des experts d'élaborer des recommandations  d'ici fin 2023 

Le secrétaire général de l'ONU a mis en place jeudi un comité d'experts chargé de faire, d'ici la fin de l'année, des recommandations dans le domaine de l'intelligence artificielle, technologie aux "possibilités incroyables" accompagnées de "risques" pour la démocratie et les droits humains.

"L'année écoulée a vu une avancée extraordinaire des capacités et de l'utilisation de l'intelligence artificielle, via des chatbots, le clonage de voix, des générateurs d'images, des applications vidéo et bien plus", a déclaré Antonio Guterres à la presse.

"En ces temps difficiles, l'IA pourrait permettre des progrès extraordinaires pour l'humanité", a-t-il ajouté, évoquant la prévention des crises, l'éducation, ou encore la lutte contre le changement climatique.

Mais "tout cela dépend d'une utilisation responsable des technologies de l'IA et de les rendre accessibles à tous, y compris aux pays développés qui en ont le plus besoin", a-t-il insisté, notant qu'aujourd'hui l'expertise est "concentrée entre les mains d'une poignée de pays et d'entreprises".

"Les risques potentiels de l'IA s'étendent aux graves inquiétudes liées à la désinformation, à l'enracinement des préjugés et des discriminations, à la surveillance et la violation de la vie privée, aux fraudes et à d'autres violations des droits humains", a-t-il mis en garde. "Sans entrer dans des scénarios apocalyptiques, il est déjà clair que l'utilisation malveillante de l'IA pourrait saper la confiance dans les institutions, affaiblir la cohésion sociale et même menacer la démocratie", a ajouté le secrétaire général, qui avait précédemment pointé du doigt les risques de l'utilisation de ces technologies dans le domaine de la défense ou par des organisations terroristes. Dans ce contexte, le chef de l'ONU, qui soutient la création d'une entité des Nations unies pour aider à réguler l'IA, a mis en place jeudi ce comité consultatif chargé de faire d'ici fin 2023 des recommandations préliminaires dans trois domaines: gouvernance internationale de l'AI, évaluation des risques et des défis, opportunités d'accélérer le développement de l'humanité.

"Il doit travailler vite, parce que le temps joue contre nous", a-t-il insisté. Le comité d'une quarantaine de membres inclut des experts dans le domaine des technologies, du droit ou de la protection des données personnelles, issus du monde universitai re, de gouvernements ou encore du secteur privé.

Parmi eux notamment, Amandeep Singh Gill, envoyé spécial d'Antonio Guterres pour la technologie, James Manyika, vice-président chargé de l'IA chez Google-Alphabet, Mira Murati, directrice technique de la société américaine OpenAI qui a développé ChatGPT, ou Omar al-Olama, ministre de l'Intelligence artificielle des Emirats arabes unis.

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