L'organisation Médecins Sans Frontières (MSF) a déploré mardi soir la mort d'un de ses
employés à Ghaza, tué avec plusieurs de ses proches dans un bombardement des forces
sionistes sur le camp de réfugiés de Chati le 6 novembre.
Mohammed Al Ahel, un technicien de laboratoire qui travaillait pour MSF depuis plus de deux ans, a été tué lors d'un bombardement sur le camp de réfugiés qui a entraîné l'effondrement de son bâtiment, tuant des dizaines de personnes, précise MSF dans un message sur son site internet.
"Nos demandes incessantes pour la mise en place d'un cessez-le-feu immédiat sont restées sans réponse et nous répétons que c'est le seul moyen pour éviter d'autres morts dans Ghaza et permettre l'arrivée d'une aide humanitaire", ajoute MSF.
Lors d'une conférence de presse mardi à Paris au siège de l'organisation, sa directrice Claire Magone avait déclaré que "la population est exsangue et les secouristes pratiquement impuissants. Face à l'hécatombe, un cessez-le-feu relève de l'urgence vitale".
Le bureau de coordination des affaires humanitaire de l'ONU (OCHA), citant les chiffres du ministère palestinien de la santé , indique que 192 personnels de santé ont été tués depuis le début de l'agression sioniste.
Parmi eux, au moins 16 étaient en service lorsqu'ils ont été tués, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Plus de 10.300 personnes, en majorité des civils, dont 4.237 enfants, sont tombées en martyrs à Ghaza depuis le 7 octobre, selon le bilan mardi du ministère palestinien de la Santé.
