Les antioxydants des crudités apportent des ingrédients nutritionnels nécessaires pour fabriquer des spermatozoïdes sains et un sperme de très bonne qualité, donc plus fertile.
Une étude a révélé que les trois antioxydants suivants, le bêta-carotène des carottes, la lutéine de la laitue et le lycopène des tomates seraient les ingrédients secrets pour des spermatozoïdes sains et plus fertiles.
Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont étudié la mobilité et la morphologie des spermatozoïdes de 389 jeunes étudiants. Ils ont en parallèle analysé leur alimentation et le pourcentage des micronutriments, de vitamine A, C, E, et de caroténoïdes (alpha-carotène, béta-carotène, bêta-cryptoxanthine, lutéine et lycopène).
Les fruits et légumes pour un sperme plus mobile
L’étude comparative du sperme et de l’alimentation a permis aux chercheurs de conclure que 3 antioxydants présents dans les fruits et légumes permettent une meilleure mobilité et morphologie des spermatozoïdes.
Les étudiants dont l’alimentation est riche en caroténoïdes, en particulier le bêta-carotène et la lutéine, ont des spermatozoïdes 6.5 % plus rapides que les autres. Et ceux qui ont une alimentation riche en lycopène ont un nombre plus élevé de spermatozoïdes de forme normale que les autres. En revanche, la vitamine C doit être consommée avec modération. Car si elle permet une meilleure mobilité des spermatozoïdes, elle réduit de 22% la concentration de spermatozoïdes si elle est consommée en excès. Les chercheurs n’ont constaté aucun lien entre la consommation de vitamines A et E et la qualité des spermatozoïdes.
Pour être fertile, mangez…
Pour faire le plein de bêta-carotène, rien de tel que les carottes, la laitue et les épinards. Pour enrichir son alimentation en lutéine, n’oubliez pas la laitue, et les épinards et les tomates fraiches, en soupe, ou en jus pour le lycopène.
Les chercheurs encouragent donc les hommes qui veulent avoir un enfant à consommer ces légumes riches en antioxydants car ils améliorent la qualité du sperme.
Les conclusions de cette étude internationale de de la Harvard School of Public Health (Etats-Unis), des universités du Canada, de Copenhague, de Murcie (Espagne) et de New York ont été publiées dans la revue médicale Fertility and Sterility.