
Les dirigeants ouest-africains se penchaient à nouveau, lors d'un sommet qui s'est ouvert dimanche à Abuja (Nigeria), sur les transitions en cours au Niger, au Burkina Faso, au Mali et en Guinée, ont rapporté des médias.
Parmi les sujets à l’ordre du jour du 64e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), figurent les transitions en cours au Mali, au Burkina Faso et en Guinée - les trois pays membres suspendus de l’organe -, mais aussi au Niger, ainsi que le volet économique. Le président de la Commission de la CEDEAO, le Gambien Omar Alieu Touray, a donné le ton des futures discussions lors de la rencontre ministérielle entre les membres, mercredi, en amont du sommet annuel de l'organisation ouest-africaine. Selon lui, l'Afrique de l'Ouest est confrontée à de multiples défis de "sécurité et de gouvernance" liés au "terrorisme", aux "conflits intercommunautaires et armés", à "la criminalité organisée transnationale" et aux "situations humanitaires désastreuses". En août, les membres de la CEDEAO s'étaient réunis de manière exceptionnelle après le changement non constitutionnel au Niger qui a conduit à la chute du président élu Mohamed Bazoum, le 26 juillet. La CEDEAO avait imposé des sanctions économiques et financières au Niger. "Ces sanctions rendent la distribution humanitaire pratiquement impossible : plusieurs milliers de camions sont bloqués aux frontières du pays, alors que 4,3 millions de personnes ont un besoin urgent d'assistance", selon les organisations humanitaires.