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Palestine : Le Hamas refuse de négocier l'échange de prisonniers sans mettre définitivement fin aux agressions sionistes

Publié par DK NEWS le 18-12-2023, 16h39 | 8
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Le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré, samedi, avoir informé les médiateurs de son refus d'entamer toute négociation d'échange de prisonniers avec l'entité sioniste "sans un arrêt définitif de l'agression contre le peuple palestinien".   

"Le Hamas maintient ses conditions et refuse d'effectuer des négociations pour un éventuel échange de prisonniers sans un cessez-le-feu définitif", indique un communiqué du mouvement palestinien. "Le mouvement a fait part de cette position à tous les médiateurs", précise la même source.

Depuis le 7 octobre dernier, l'armée d'occupation sioniste mène une agression barbare contre le peuple palestinien à Ghaza et en Cisjordanie occupée, qui a fait jusqu'à samedi 19.088 martyrs plus de 54 000 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, selon des sources palestiniennes et onusiennes.  

                     92 journalistes sont tombés en martyrs depuis le 7 octobre  

Au moins 92 journalistes sont tombés en martyrs depuis le début de l'agression sioniste sur la bande de Ghaza, le 7 octobre dernier, a annoncé dimanche le bureau des médias à Ghaza. Dans un communiqué, le bureau des médias à Ghaza a indiqué que les dernières victimes, jusque là, étaient les journalistes Rami Badir et Assem Kamal Musa, tombés en martyrs lors de raids des forces d'occupation sionistes au cours des deux derniers jours.

 "En assassinant des journalistes, l'occupant sioniste tente d'obscurcir la vérité, mais il a lamentablement échoué à briser la volonté de notre grand peuple palestinien", peut-on lire dans le communiqué. Au moins 18.800 Palestiniens, en majorité des enfants et des femmes, sont tombés en martyrs, et 51.000 blessés dans les agressions des forces d'occupation sioniste, selon les autorités sanitaires de Ghaza. 

                  Agression contre Ghaza : en panique, l'armée d'occupation tire sur tout

La panique et l’aveuglement des soldatesques sionistes, qui tirent sans discernement, tuent et massacrent tout ce qui se trouve à Ghaza, viennent une nouvelle fois de se confirmer avec la mort, samedi, d'une otage détenue par la résistance palestinienne, en raison des opérations génocidaires menées par l'armée d'occupation depuis le 7 octobre dans l'enclave palestinienne.

Ils tirent contre les hommes, les femmes et les enfants palestiniens et contre leurs propres protégés. Prise dans une folie meurtrière rarement égalée, aveuglée par son incapacité à enregistrer le moindre fait d’arme à son actif depuis le début de l’agression, l’armée sioniste qui, dans un passé récent, se faisait passer pour "imbattable", se révèle aujourd’hui être une milice de soldatesques incapables de garder leur sang-froid ni même de faire la différence entre amis et ennemis.

Un jour auparavant, vendredi, la même armée avait reconnu avoir tué trois otages sionistes "par accident" dans la bande de Ghaza. Cette tuerie a fait un grand bruit dans le camp sioniste d’autant que l’enquête préliminaire a indiqué que les otag es tués s’étaient présentés aux soldatesques sionistes torse nu, brandissant un drapeau blanc et demandant de l’aide en hébreu.

Malgré tous ces signes, les militaires sionistes ont ouvert le feu sur ces personnes dont la libération représente pourtant aux yeux de l’entité coloniale, selon son propre argumentaire, l’une des principales justifications des atrocités commises contre la population de Ghaza. Cette énième bévue de l’armée coloniale prouve que cette horde de criminels est en train de perdre ses nerfs et son discernement dans des combats qu’elle n’arrive pas à gagner face à une résistance palestinienne qui prouve chaque jour sa supériorité tactique et sa farouche combativité, portée par un idéal juste.

D'ailleurs, ces derniers jours, l’armée sioniste commence à déclarer à un rythme plus rapide le nombre de ses soldats blessés ou tués dans la guerre génocidaire menée à Ghaza.

Et révèle par ces faits ses bourdes répétées. Depuis le lancement de l’agression terrestre, après des jours de bombardements effroyables de la bande de Ghaza, elle déclare que 20% de ses 119 soldats tués l’ont été par des tirs "amis", c’est-à-dire que leur propre armée les a tués.

Jeudi dernier, il a été révélé également que le nombre de blessés de l’agression terrestre avait atteint 648. Et depuis le 7 octobre, le bilan fait état de 445 militaires tués dont 119 officiers (soit 27% du total). Ces chiffres sont toutefois jugés bien en deçà de la réalité du terrain, d’après certains experts.

La résistance palestinienne indiquant, images à l’appui, qu’elle arrive à détruire une moyenne de 20 engins militaires sionistes par jour depuis l’invasion terrestre, ce qui multiplierait les chiffres de l’armée sioniste par 3 ou 4.

Un média de l'entité sioniste avait donné la semaine passée le chiffre de 5000 soldats blessés dont 2000 hospitalisés pour des blessures graves. L’assassinat par des tirs "amis" des trois otages et l’annonce de la mort ensuite d'une quatrième otage, toujours à cause des opérations génocidaires menées sans distinction par l’armée coloniale, ont provoqué la colère des familles des prisonniers qui ont manifesté en masse devant le "ministère de la Défense" du gouvernement colonial, quelques heures après l’annonce de la bévue militaire.

Ces familles et leurs soutiens demandent que cessent les agressions militaires qui n’ont donné aucun résultat probant pour l’entité sioniste et d’engager une nouvelle étape de négociations pour la libération de leurs proches, en brandissant des affiches sur lesquelles on pouvait lire "Chaque jour, un otage meurt". Des négociations qui n'auront pas lieu "s ans un arrêt définitif de l'agression contre le peuple palestinien", insiste le mouvement de résistance palestinien Hamas qui a fait part de cette position à tous les médiateurs.

Avec l’élimination des trois otages fusillés par leur propre armée, le nombre de prisonniers détenus par la résistance palestinienne et tués par l’incurie et l’aveuglement de l’occupant, qui est censé les délivrer, a atteint 22 personnes.

Rappelons qu’à la fin novembre, une trêve de sept jours convenue entre la résistance palestinienne et l’entité sioniste avait permis l’échange de 240 prisonniers palestiniens détenus dans les geôles d'occupation contre 105 otages.

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