Les forces de sécurité somaliennes ont officiellement repris les responsabilités de la sécurité du palais présidentiel et du Parlement, qui ont été assurées par la Mission de transition de l'Union africaine (ATMIS) pendant 16 ans.
L'ATMIS a déclaré que le transfert avait eu lieu dimanche après-midi à Mogadiscio, la capitale de la Somalie, marquant la reprise de la deuxième phase du retrait des troupes africaines du pays.
"Le transfert (de la sécurité) de ces institutions publiques, qui étaient auparavant au cœur du mandat de l'ATMIS, est une étape cruciale dans le processus de transition. Il s'agit d'une étape importante qui témoigne des progrès collectifs réalisés au fil des ans", a déclaré l'ATMIS dans un communiqué publié dimanche soir.
La remise des deux installations, qui étaient sous le commandement des troupes ougandaises de l'ATMIS depuis 2007, "symbolise l'engagement et la préparation du gouvernement à assumer toutes les responsabilités en matière de sécurité pour la Somalie", a déclaré la mission de l'UA.
La réduction des effectifs est conform e à la résolution 2710 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui prévoit le retrait de 3.000 soldats de l'ATMIS d'ici au 31 décembre.
"Cette étape importante marque un progrès dans le cheminement de la Somalie vers l'autonomie et la stabilité", a déclaré la présidence somalienne dans un communiqué publié sur le réseau social X, anciennement Twitter.
Au cours de la première phase du retrait, qui s'est achevée en juin, l'ATMIS a retiré 2.000 soldats et transféré le contrôle de sept armées aux forces de sécurité somaliennes, conformément aux résolutions 2687 et 2670 du Conseil de sécurité des Nations unies.
