Au moins 21.507 Palestiniens sont tombés en martyrs à Ghaza, où l'armée d'occupation sioniste mène une sauvage agression depuis le 7 octobre dernier, ont annoncé vendredi les autorités sanitaires palestiniennes dans un nouveau bilan toujours provisoire.
Ce bilan comprend 187 martyrs palestiniens répertoriés lors des 24 dernières heures, a précisé le ministère palestinien de la Santé qui a également fait état de 55.915 blessés. L'Office de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a parallèlement annoncé vendredi sur X (ex-Twitter), que 308 Palestiniens qui avaient trouvé refuge dans des abris de l'agence étaient eux aussi tombés en martyrs depuis le début des agressions sionistes, et 1.095 autres ont été blessés. "Il n'y a aucun endroit sûr à Ghaza", a ajouté l'UNRWA dans sa publication.
Un journaliste tombe en martyr dans un bombardement de l'armée sioniste à Ghaza
Un journaliste palestinien et plusieurs membres de sa famille sont tombés en martyrs et d'autres personnes ont été blessées, samedi lors d'un raid de l'armée de l'occupation sioniste contre le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Ghaza, ont indiqué des sources palestiniennes locales.
Selon ces sources, les avions d'occupation ont bombardé la maison du journaliste Jabr Abu Hadros dans le camp de Nuseirat, entraînant sa mort ainsi qu'un certain nombre de membres de sa famille. L'agression a également fait plusieurs blessés.
Plus de 100 journalises sont tombés en martyrs depuis le début de l'agression sioniste contre Ghaza, le 7 octobre dernier.
L'occupation sioniste poursuit son agression contre la bande de Ghaza, par voie terrestre, maritime et aérienne, faisant plus de 21.000 martyrs palestiniens, la majorité sont des enfants et des femmes, et environ 55.000 blessés ainsi que des milliers de disparus, selon un nouveau bilan donné samedi par l'agence de presse Wafa.
Agression à Ghaza: le MAE palestinien salue la plainte de Pretoria devant la CIJ contre l'entité sioniste
Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés, a salué la plainte déposée par l'Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye, contre l'entité sioniste pour avoir commis des actes de génocide contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, a rapporté samedi l'agence de presse Wafa.
L'Afrique du Sud a accusé l'entité sioniste devant la CIJ de se livrer à des "actes de génocide contre le peuple palestinien à Ghaza", selon la juridiction, organe judiciaire principal des Nations unies.
Dans sa requête, l'Afrique du Sud affirme que les actes de l'entité sioniste "revêtent un caractère génocidaire, car ils s'accompagnent de l'intention spécifique requise (...) de détruire les Palestiniens de Ghaza en tant que partie du groupe national", a indiqué dans un communiqué la CIJ, basée à La Haye.
Selon Pretoria, "par son comportement - par l'intermédiaire de ses organes et agents et d'autres personnes et entités agissant sur ses instructions ou sous sa direction, son contrôle ou son infl uence - à l'égard des Palestiniens de Ghaza", l'entité sioniste "manque aux obligations qui lui incombent au titre de la convention contre le génocide", a précisé la CIJ.
Dans un communiqué publié vendredi soir, le ministère palestinien a salué cette démarche, rappelant que l'Afrique du Sud et la Palestine "sont membres de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948".
Le ministère a appelé la CIJ à "répondre rapidement à la demande d'Afrique du Sud", et à "prendre des mesures urgentes" afin d'empêcher l'entité sioniste de commettre davantage de crimes de génocide, contre le peuple palestinien.
Les agressions sioniste contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, ont fait, depuis le 7 octobre dernier, plus de 21 000 martyrs, dont une majorité de femmes et d'enfants, selon un dernier bilan officiel.
Pékin appelle la communauté internationale à promouvoir un cessez-le-feu à Ghaza
Le représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations unies, Geng Shuang, a appelé la communauté internationale à promouvoir l'avènement d'un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, théâtre d'agressions barbares sionistes depuis plus de 80 jours, a rapporté samedi l'agence de presse Chine nouvelle.
"Plus de deux millions d'innocents dans l'enclave palestinienne ont été plongés dans une catastrophe humanitaire sans précédent", depuis le début le 7 octobre dernier de l'agression sioniste contre Ghaza, a dit vendredi le diplomate chinois devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
"La communauté internationale doit déployer tous ses efforts pour favoriser un cessez-le-feu, atténuer la catastrophe et sauver des vies", à Ghaza, a-t-il déclaré mettant en garde que "la prolongation du conflit exacerbera les obstacles à l'aide humanitaire et compromettra les perspectives d'un règlement politique".
Et de déplorer: "Il n'y a pas d'endroit sûr dans la bande de Ghaza et des centaines de milliers de Palestiniens, qui ont été forcés de se déplacer à plusieur s reprises, n'ont nulle part où aller".
La Chine exhorte l'entité sioniste à "cesser immédiatement ses attaques militaires aveugles et ses punitions collectives à l'encontre de la population de Ghaza et à fournir les conditions nécessaires aux agences humanitaires pour qu'elles puissent mener à bien leur travail d'assistance" dans l'enclave palestinienne, a-t-il poursuivi.
La situation humanitaire actuelle à Ghaza "est extrêmement grave" : les produits de première nécessité sont presque épuisés, le système médical est paralysé, l'ordre social est sur le point de s'effondrer, des dizaines de milliers de femmes enceintes sont menacées de famine extrême et des nouveau-nés sont privés d'alimentation en raison de la malnutrition de leur mère, a encore dit Geng Shuang.
A cet effet, a-t-il ajouté, la Chine appelle toutes les parties à "mettre en œuvre efficacement et pleinement la résolution 2720 du Conseil de sécurité, qui vise à renforcer l'aide humanitaire dans la bande de Ghaza". "Elle attend avec impatience la mise en place rapide d'un mécanisme garantissant l'entrée sûre et sans entrave de fournitures humanitaires adéquates dans l'enclave".
