Monde

Palestine Ghaza : plus de 8 000 Palestiniens portés disparus (protection civile)

Publié par DK NEWS le 08-01-2024, 14h47 | 14
|

Le porte-parole de la protection civile à Ghaza, Mahmoud Basal, a déclaré, dimanche, que plus de 8 000 Palestiniens étaient toujours portés disparus trois mois après le début de l'agression dévastatrice menée par l'armée sioniste contre la bande assiégée.

Basal affirme que "plus de 8 000 Palestiniens sont toujours portés disparus et la plupart des blessés lors des attaques sionistes ont besoin de soins".

Le nombre de Palestiniens tombés en martyrs dans les attaques sionistes est passé à 22 835, indique-t-il. Il a ajouté, en outre, que les membres de la protection civile sont régulièrement visés par l'armée sioniste. 

                       Ghaza : les journalistes palestiniens dans le viseur de l'armée d'occupation

Avec la mort en martyrs dimanche de deux journalistes dans la bande de Ghaza, la situation est devenue de plus en plus catastrophique et dangereuse pour les reporters dans l'enclave palestinienne, où l’entité sioniste tente en vain d’obscurcir la vérité à propos de son agression barbare qui se poursuit depuis le 7 octobre dernier.

Moustafa Thuraya, travaillant avec l'AFP, et Hamza Waël Al-Dahdouh, journaliste de la chaîne Al-Jazeera, ont été tués dimanche dans des attaques sionistes dans la bande de Ghaza, portant le bilan des martyrs au sein de la corporation à 109, selon les autorités palestiniennes. Ces journalistes se trouvaient à bord de leur voiture au moment de l'attaque.

Hamza était le fils aîné de Waël Al-Dahdouh, célèbre journaliste palestinien travaillant aussi pour Al-Jazeera et qui avait déjà perdu sa femme et deux de ses enfants dans un raid au début de l’agression sioniste.

Lors des funérailles de son fils, Waël Al-Dahdouh a appelé "le monde entier à mettre un terme à cette tuerie qui s'en prend aux journalistes les uns après les autres".

Le correspondant d'Al-Jazeera conclut en disant : "Quoi qu'il en soit, malgré ce coût, nous poursuivons cette mission humanitaire garantie par le droit international, et c'est un devoir que nous remplissons".

De son côté, le bureau des médias à Ghaza a dénoncé "dans les termes les plus forts ce crime odieux" commis par l’armée d’occupation contre les journalistes.

L'entité sioniste vise à "intimider les journalistes dans une tentative infructueuse d’obscurcir la vérité et d’empêcher la couverture médiatique",

a ajouté le bureau, exhortant "tous les syndicats de la presse, les organisations des droits de l’Homme et les organismes juridiques à condamner ces crimes commis par l’occupation".

Il a également appelé la communauté internationale à "œuvrer pour la fin de la guerre génocidaire contre notre peuple sans défense dans la bande de Ghaza".

Pour sa part, la Rapporteuse spéciale des Nations unies, Irene Khan, a souligné le fait que l’entité sioniste violait les lois internationales à Ghaza, insistant qu'il "existait désormais de nombreuses preuves et informations fiables sur ses crimes" dans l'enclave palestinienne.

Elle a appelé les responsables des Nations unies à prendre des mesures pour faire pression sur l'entité sioniste afin qu'elle cesse ses attaques sur la bande de Ghaza.

"Tant que les bombardements continueront à Ghaza, les journalistes continueront de vivre dans une situation dangereuse", a averti Mme Khan, ajoutant que l’occupant "n’a pas respecté les droits humains fondamentaux et le droit des journalistes à accomplir leur mission".

                                    "Eradication du journalisme" à Ghaza

Au regard du refus de l'entité sioniste de prendre en compte les appels à la protection des journalistes sur place, Reporters sans frontières (RSF), qui avait auparavant alerté sur "une éradication du journalisme" à Ghaza, a appelé, dimanche, à l'ouverture aux journalistes du poste-frontières de Rafah.

Christophe Deloire, secrétaire général de RSF, a déclaré sur la plateforme X être "sous le choc" après l'assassinat des deux journalistes à Ghaza.

Dans un communiqué publié sur son site samedi, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a déclaré enquêter sur tous les rapports faisant état de journalistes et de professionnels des médias tués, blessés ou portés disparus pendant l'agression sioniste, ce qui a conduit à la période la plus meurtrière pour les journalistes depuis que le CPJ a commencé à recueillir des données en 1992.

Selon le comité, les journalistes de Ghaza sont confrontés à des risques

particulièrement?élevés lorsqu’ils tentent de couvrir l'agression en cours, notamment face aux frappes dévastatrices, les communications interrompues, les pénuries d'approvisionnement et les pannes d'électricité importantes.

Le CPJ enquête également sur de nombreuses informations faisant état d'autres journalistes tués, disparus, détenus, blessés ou menacés, ainsi que de dommages causés aux bureaux des médias et aux maisons des journalistes.

"Le CPJ souligne que les journalistes sont des civils qui accomplissent un travail important en temps de crise et ne doivent pas être la cible des parties belligérantes", a déclaré Sherif Mansour, coordinateur du programme Moyen-Orient du CPJ.

"Les journalistes de toute la région font de grands sacrifices pour couvrir ce conflit déchirant. Ceux de Ghaza, en particulier, ont payé et continuent de payer un tribut sans précédent et sont confrontés à des menaces exponentielles. Beaucoup ont perdu leurs collègues, leurs familles et leurs installations médiatiques", a-t-il souligné.

 

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.