La gynécologue-obstétricienne Dr. Samia Hannachi a indiqué, vendredi à Alger, que le recours à l’échographie 3D contribuait à la détection précise et précoce des anomalies et malformations du fœtus.
Lors du 10ème congrès de gynécologie-obstétrique qui a regroupé un nombre important de médecins des secteurs public et privé, ainsi que d’experts étrangers, la spécialiste a affirmé que l’utilisation de l’échographie 3D et 4D «est à même de contribuer à la détection précise de plusieurs anomalies et malformations congénitales chez le fœtus, dont certaines pouvant être traitées après sa naissance».
Dr. Hannachi, présidente du «Club d’échographie volumique algérien» (CEVA), a rappelé que les spécialistes utilisaient auparavant l’échographie traditionnelle (2D), qui ne permettait pas de détecter les malformations et anomalies congénitales du fœtus qu’après l’accouchement, ajoutant que grâce aux avancées scientifiques, les médecins ont pu les diagnostiquer au cours des premiers mois de la grossesse. Outre la promotion de la formation continue, ce congrès scientifique «contribue, grâce au CEVA, à la vulgarisation de l’utilisation de l’échographie en 3D, qui reste encore peu connue de nombreux gynécologues-obstétriciens», a-t-elle précisé.
Cet appareil moderne «est extrêmement important en ce qu’il permet le dépistage précoce des malformations», a-t-elle indiqué, citant à titre d’exemple les malformations cardiaques congénitales qui touchent les gros vaisseaux et sont largement répandues. Entre autres les autres malformations dépistées et diagnostiquées grâce à l’échographie 3D depuis le troisième mois de la grossesse, «l’absence de certains membres inférieurs ou supérieurs du fœtus et l’apparition de certaines tumeurs comme la spina bifida qui entraine un handicap total», a fait savoir Dr Hannachi. L’échographie 3D contribue également au dépistage précoce des types de cancers qui touchent l’appareil génital féminin pour éviter les complications dangereuses.