Un groupe armé a tué 4 des 23 personnes enlevées la semaine dernière à Abuja, au Nigeria, à des fins de rançon, ont rapporté mardi des médias citant une source de la police.
Selon la presse locale, le groupe armé a contacté les familles des 23 personnes enlevées la semaine dernière dans la zone de Bwari, à Abuja et demandé une rançon de 60 millions de nairas (63 000 dollars).
Faute de paiement de la rançon, le groupe a tué 4 des personnes enlevées. Le porte-parole de la Force de police nigériane (NPF), Muyiwa Adejobi, a affirmé que la NPF s'engageait à libérer les personnes kidnappées indemnes.
Adejobi a déclaré que le quartier général de la force coordonnerait avec diligence les efforts pour résoudre le problème et empêcher de nouveaux assassinats.
Il a indiqué également que la sensibilité de la situation nécessite de la discrétion et noté que des détails spécifiques restaient confidentiels pour éviter tout compromis.
"La NPF engage et contacte activement les personnes essentielles aux opérations de sauvetage et à l'enquête. L’objectif n’est pas seulement de traduire les auteurs en justice, mais aussi d’intensifier les efforts dans les opérations de sauvetage des victimes encore en captivité", a-t-il déclaré dans un communiqué.
La loi nigériane sur la prévention du terrorisme interdit le paiement de rançons, mais les victimes d'enlèvements sont pour la plupart obligées d'acheter leur liberté face aux terroristes en raison de l'insuffisance des opérations de sauvetage.
Bien que l'enlèvement soit passible de la peine de mort dans le pays, les kidnappings contre rançon sont fréquents.
