La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, a insisté jeudi à Alger, sur la l’accomapgnement des personnes aux besoins spécifiques pour faciliter davantage leur accès à l’entrepreneuriat et assurer, ainsi, leur intégration économique.
Lors d’une visite effectuée au centre de formation pour personnes handicapées à Kouba, et au centre de formation professionnelle spécialisée dans la formation de la femme au foyer à El Achour, la ministre a précisé que le secteur de la solidarité nationale veillait, en coordination avec les secteurs concernés, à accompagner «les personnes aux besoins spécifiques diplômées des centres de formation, pour renforcer leur intégration économique en les encourageant à lancer des projets adaptés à leur handicap et ce, dans le cadre de l’entreprneuriat». Mme Krikou a évoqué, en outre l’importance accordée par l’Etat aux personnes aux besoins spécifiques, notamment à travers les mesures adoptées pour la prise en charge de cette catégorie et de son insertion socio-économique, mettant en avant la stratégie du secteur de la solidarité nationale en matière de prise en charge pédagogique et psychologique au niveau de 239 établissements spécialisés et 17 annexes. Dans le même contexte, la ministre a fait savoir que son secteur lancera des campagnes de sensibilisation qui seront supervisées par les cellules de proximité de l’Agence de développement social (ADS), pour faire connaitre les spécialités proposées et les mécanismes d’appui à l’entrepreneuriat, outre, l’organisation d’une exposition de produits fabriqués par des personnes aux besoins spécifiques. Par ailleurs, la ministre a rappelé le programme intersectoriel, lancé en février 2021, pour soutenir l’adhésion de la femme à la production nationale, mettant en avant les différents programmes et mesures prises en la matière.
Au Centre de formation professionnelle spécialisé dans la formation des femmes au foyer d’El Achour (Alger), Mme Krikou a visité les différents ateliers de formation, où elle a indiqué que la formation professionnelle facilitait l’accès de la femme, notamment la femme productive au foyer, à l’entrepreneuriat.
