Les Nations Unies ont mis en garde contre les impacts humanitaires majeurs des inondations dévastatrices que connaît actuellement la Somalie, qui ont entraîné le déplacement d'environ un demi-million de personnes dans le centre du pays, à la fois alors que la Somalie souffre également d’être exposée à une invasion de criquets pèlerins et aux effets d’une épidémie du Covid-19, selon des médias.
Le chef du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires en Somalie, Justin Brady, a confirmé dans des déclarations à la presse que l'aggravation de la crise en Somalie menace la sécurité publique, puisque près de 500 000 personnes ont été déplacées en raison des récentes inondations dans les régions du centre de la Somalie, alors que le pays est également confronté à une invasion "de graves criquets pèlerins menacent la sécurité alimentaire et la nutrition de nombreuses personnes". Dans le même temps, "la Somalie réagit à l'apparition de la pandémie de coronavirus", a-t-il ajouté.
Il a appelé tout le monde à tendre la main à la Somalie pour éviter le pire, à la lumière des inondations, de l'invasion des criquets pèlerins et de la propagation du virus Corona auxquels le pays est confronté. Pour sa part, le représentant de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) en Somalie, Etienne Peterschmidt, a averti qu'il est possible que d'ici septembre prochain, le nombre de Somaliens confrontés à l'insécurité alimentaire ou à la faim extrême augmente d'un demi-million de personnes, en raison des effets de l'actuelle résurgence du criquet pèlerin en Somalie.
