Monde

Palestine : Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'élève à 28340 martyrs

Publié par DK NEWS le 13-02-2024, 16h31 | 2
|

Le bilan de l'agression sioniste, lancée le 7 octobre dernier contre la bande de Ghaza, s'est alourdi mardi à 28.340 martyrs et 67.984 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, a rapporté l'agence de presse Wafa.   

Un précédent bilan faisait état de 28.176 martyrs et 67.784 blessés. Au 130e jour de l'agression barbare contre l'enclave palestinienne, des dizaines de citoyens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés mardi à l'aube, lors de nouveaux raids de l'armée de l'occupation, selon Wafa. L'artillerie de l'occupation a également ciblé les zones est et ouest de Khan Younes, dans le sud de la bande de Ghaza, et les habitants ont déclaré que l'approvisionnement en électricité était complètement coupé dans le complexe médical Nasser de la ville.

                                   Le nombre de journalistes martyrs s'élève à 126 

Au moins 126 journalistes sont tombés en martyrs dans la bande de Ghaza depuis le début de l'agression sioniste le 7 octobre 2023, a rapporté mardi le bureau des médias de l'enclave palestinienne.

Selon la source, deux journalistes palestiniennes sont tombées en martyrs lors des bombardements menés par les forces d'occupation sioniste à Rafah et à Djabalia. Le bureau a déclaré, dans un communiqué, que "le nombre de journalistes martyrs s'est élevé à 126 journalistes, depuis le début de l'agression génocidaire contre Ghaza, après la mort de Alaa Hassen El Hams, journaliste à l'agence de presse Sanad, et la journaliste Angham Ahmed Adwan, correspondante de la télévision libyenne".

Dans des communiqués précédents, le bureau avait déclaré que l'entité sioniste "assassine des journalistes dans le but de déformer le récit palestinien et d’obscurcir la vérité". Samedi dernier, il a indiqué que les forces d'occupation "avaient arrêté une dizaine de journalistes depuis le début de la guerre". Depuis le 7 octobre, l’armée sioniste mène une guerre dévastatrice contre Ghaza qui a fait, dans un décompte arrêté mardi à 28.473 martyrs et 68.146, pour la plupart des enfants et des femmes, et provoqué des destructions massives et une catastrophe humanitaire sans précédent. 

                          Abbas discute avec l'émir du Qatar des efforts visant à arrêter la guerre sioniste (agence) 

Le président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas a discuté lundi à Doha avec l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, de l'évolution de la situation en Palestine et des efforts visant à mettre fin à la guerre génocidaire sioniste dans la bande de Ghaza, rapporte l'agence de presse palestinienne (WAFA). L'agence a ajouté qu'Abbas a discuté lors d'une réunion bilatérale dans la capitale qatarie avec l'émir du Qatar "des derniers développements de la situation dans les territoires palestiniens et des efforts déployés pour mettre fin à l'agression (sioniste) continue contre le peuple palestinien, en particulier dans la bande de Ghaza, qui est soumise à une guerre d'extermination par la machine à tuer sioniste".

Abbas a mis en garde contre les graves dangers résultant d'une attaque sioniste contre la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, qui abrite plus de 1,5 million de déplacés palestiniens. Il a appelé à l'intervention de la communauté internationale pour obliger l'entité sioniste à arrêter sa guerre et à cesser son attaque contre la ville de Rafah.

"L'attaque contre Rafah entraînera une catastrophe humanitaire et d'horribles massacres visant à déplacer le peuple palestinien de sa terre et de sa patrie, dans le cadre d'une répétition de la Nakba de 1948 et 1967", a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : "Notre peuple palestinien en Cisjordanie occupée, y compris à El Qods-Est, est soumis aux meurtres, au nettoyage ethnique et à la discrimination raciale perpétrés par l'armée d'occupation et les colons terroristes, auxquels il faut mettre fin immédiatement". Abbas est arrivé au Qatar dimanche pour une visite officielle coïncidant avec la poursuite des efforts pour conclure un accord pour mettre fin à la guerre menée par l'armée sioniste dans l'enclave palestinienne assiégée.  

                     L'ONU ne s'associera pas à une évacuation forcée de Rafah (porte-parole)

 

L'ONU ne s'associera pas à "un déplacement forcé de population" à Rafah, a prévenu lundi le porte-parole du secrétaire général, répétant qu'il n'y avait "aucun lieu sûr" dans la bande de Ghaza où déplacer cette population.

Le Premier ministre sioniste a récemment ordonné à l'armée de préparer une offensive sur cette ville du sud de Ghaza, où sont massés, selon l'ONU, 1,4 million de Palestiniens ayant fui l'agression sioniste qui fait rage depuis quatre mois. Il a affirmé dimanche que l'entité sioniste assurerait "un passage sécurisé" à la population pour quitter la ville, sans préciser où elle pourrait se réfugier dans un territoire ravagé.

Interrogé lundi sur une éventuelle participation de l'ONU à une telle évacuation, le porte-parole du secrétaire général Antonio Guterres a insisté pour un "respect total du droit international et de la protection des civils".

"Nous ne nous associerons pas à un déplacement forcé de population", a-t-il ajouté, répétant qu'"en l'état actuel des choses, il n'y a aucun lieu sûr à Ghaza". "Vous ne pouvez pas renvoyer des gens dans des zones jonchées de munitions non explosées, sans parler du manque d'abris", a insisté le porte-parole en évoquant les zones du nord et du centre de ce territoire palestinien. Il a d'autre part une nouvelle fois dénoncé l'insuffisance de l'aide humanitaire entrant dans la bande de Ghaza, prévenant que les stocks actuels "pourraient ne durer que quelques jours". La semaine dernière, il avait déjà souligné que les centaines de milliers de personnes ayant trouvé refuge à Rafah devaient être "protégées". "Nous ne soutiendrions d'aucune manière des déplacements forcés, qui sont contraire au droit international", avait-il ajouté.

 

           La Chine appelle l'entité sioniste à "arrêter au plus vite" son opération militaire à Rafah

 

La Chine a appelé mardi l'entité sioniste à arrêter "au plus vite" son opération militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, afin "d'empêcher une catastrophe humanitaire plus grave encore". "La Chine suit de près l'évolution de la situation dans la région de Rafah, s'oppose et condamne les actions qui portent atteinte aux civils et violent le droit international", a indiqué un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué.

La Chine appelle l'entité sioniste à "mettre fin à son opération militaire au plus vite afin d'empêcher une catastrophe humanitaire plus grave encore dans la région de Rafah". Les autorités palestiniennes, de nombreux pays, des organisations internationales et régionales et des ONG ont mis en garde contre les conséquences désastreuses de l'éventuelle expansion du génocide sioniste à Rafah.

Rafah, dernier refuge des déplacés dans l'enclave palestinienne assiégée, abrite plus de 1.400.000 Palestiniens, dont 1.300.000 personnes déplacées en provenance d'autres gouvernorats, selon les autorités palestiniennes. Depuis le 7 octobre 2023, l’armée d'occupation mène une agression sans répit dans la bande de Ghaza faisant près de 29.000 martyrs, en majorité des femmes et des enfants, et plus de 68.000 blessés.

 

                     La Norvège met en garde contre une agression militaire sioniste à Rafah

 

Le chef de la diplomatie norvégienne a mis en garde mardi contre une agression militaire sioniste sur Rafah, dernier refuge pour plus d'un million de Palestiniens de la bande de Ghaza, et réclamé un "cessez-le-feu durable".

"Je réitère vigoureusement ma mise en garde contre une opération terrestre à Rafah. Il n'y a plus de lieux sûrs à Ghaza", a écrit Espen Barth Eide sur X (ex-Twitter). "Une opération terrestre aggraverait une situation déjà catastrophique et rendrait le soutien humanitaire pratiquement impossible", a-t-il ajouté.

"Nous avons besoin d'un cessez-le-feu durable maintenant". Plusieurs Etats, organisations internationales et ONG ont mis en garde contre une éventuelle attaque de l'armée sioniste contre la ville de Rafah, affirmant que "les répercussions d'une telle opération seront catastrophiques".

Plus de la moitié des 2,3 millions d'habitants de Ghaza ont trouvé refuge à Rafah au lendemain de l'agression sioniste continue contre la bande de Ghaza, lancée le 7 octobre 2023. Le bilan de l'agression sioniste, lancée le 7 octobre dernier contre la bande de Ghaza, s'est alourdi mardi à 28.340 martyrs et 67.984 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes.

 

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.