L’Algérie a célébré hier la Journée du Chahid, dans un contexte marqué par les préparatifs de la célébration du 70ème anniversaire de la Glorieuse Révolution du 1er novembre 1954 et dans une ambiance empreinte de cérémoniaux commémoratifs et d’initiatives visant à maintenir la flamme du 1er novembre 1954 et à assurer la transmission de son rayonnement aux générations futures.
Cette commémoration constitue une occasion pour rappeler les étapes importantes de la Guerre de libération nationale et les sacrifices des Chouhada et des moudjahidine et jeter des ponts vers les jeunes générations pour leur enseigner le poids les atrocités commises par le colonialisme et les leçons que le peuple algérien continue d’en tirer, toujours mu par le souci de rester uni et indivisible.
En droite ligne des multiples actions initiées par le Président de la République pour repositionner le dossier de la mémoire dans sa dimension stratégique, de nombreux projets voient le jour pour ancrer ce travail de commémoration et de mémoire dans une dynamique multi générationnelle, multisectorielle, incluant l’apport des institutions d’enseignement et de recherche pour mieux documenter la démarche et lui donner une dimension scientifique, universelle.
En ce sens, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait donné des instructions fermes à l'effet d'accorder au dossier de la Mémoire, avec ses dimensions nationales, la place qui lui sied à travers le lancement, en coordination avec les ministères des Moudjahidine, de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation professionnelle et de la Culture, des concours au niveau national dans les milieux éducatifs pour ancrer pédagogiquement l'esprit du patriotisme et du nationalisme. De nombreuses étapes sont franchies, sous la houlette de l’administration des Moudjahidines déjà parvenue à élaborer une série de textes législatifs, notamment un avant-projet de loi relatif à l'institution de journées nationales liées à la résistance populaire, au Mouvement national et à la glorieuse Révolution de novembre.
Cette même administration travaille d’arrache-pied pour la révision de plusieurs articles de la loi relative au Chahid et au Moudjahid, notamment dans ses volets historique et social, conformément aux exigences actuelles.
L’annonce par le ministre des Moudjahidine de l’organisation prochaine d’un travail de recherche et de réflexion scientifique sur l’écriture de l’Histoire constitue une nouvelle pierre qui viendra certainement enrichir et fortifier ce travail de mémoire. L’implication des centres et laboratoires de recherches ainsi que des compétences scientifiques nationales donnera de l’aura à la démarche et ancrera le travail de l’écriture de notre Histoire dans un processus irréversible, mais surtout à l’abri des falsifications et manipulations, notamment politiciennes.
