Les quartiers et localités d'El Qods-Est occupée sont constamment menacés par le nettoyage ethnique auquel s'adonne l'occupation sioniste, a prévenu dimanche une association de solidarité avec la Palestine.
Selon l'Association France Palestine solidarité (AFPS), ces dernières semaines, l'entité sioniste a déclenché plusieurs nouvelles initiatives de nettoyage ethnique. Des quartiers de la vieille ville, vivent toujours sous la menace d’expropriation et les démonstrations de force de colons se déroulent toujours autour et au sein des lieux historiques.
D'après la même source, ces derniers jours, la pression s’est essentiellement portée sur les quartier d’Al-Bustan et Batn al-Hawa au cœur de la localité de Silwan, et le camp de réfugiés de Shuafat.
Le premier est en cours de démolition et d’expulsion, le second fait actuellement face aux attaques constantes de l’armée sioniste. Mardi 13 février, les forces sionistes et les bulldozers militaires ont rasé la maison de la famille de Fakhri Abou Diab, l’une des figures de la communauté palestinienne d'El Qods-Est occupée et l’un des leaders de la mobilisation contre la démolition et l’expulsion des habitants de Silwan.
Quelques heures plus tôt, les forces d'occupation avaient pris d’assaut la maison et expulsé ses résidants et les militants qui étaient venus apporter leur soutien à la famille. La démolition de la maison d’Abou Diab, estime l'association, est "une façon symbolique d’enclencher un nouveau cycle de destructions contre le quartier Al-Bustan au sein duquel plus de 100 familles (1550 Palestiniens) sont menacés d’expulsion". Le quartier est menacé de démolition depuis 2010.
Un groupe de colons revendique l’expropriation d’Al-Bustan, afin de s’y installer. La même association rapporte aussi, qu'en parallèle de l’avancée de la colonisation d'El Qods-Est occupée, l’armée sioniste commet un certain nombre d’exactions. Le camp de réfugiés de Shuafat est la cible de raids quotidiens depuis plusieurs jours.
Un résidant du camp a été touchée d’une balle dans la tête. Plusieurs autres Palestiniens ont été arrêtés et les affrontements avec la population du camp ont atteint une rare intensité.
L'UNICEF appelle à protéger la population de Rafah, la ville "la plus densément peuplée du monde"
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a déclaré, lundi, que "les habitants de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, la ville la plus peuplée de la planète, doivent être protégés", des menaces de l'entité sioniste de mener un assaut terrestre malgré les avertissements concernant d’éventuelles répercussions catastrophiques. Dans un message publié sur la plateforme "X", l'UNICEF a ajouté que "Rafah, l'un des endroits les plus densément peuplés de la planète, abrite désormais la moitié de la population de Ghaza". L'agence onusienne a souligné "la nécessité de protéger la population de Rafah, dont beaucoup ont été déplacés à plusieurs reprises à cause de la guerre et n'ont aucun endroit sûr où aller".
Les menaces sionistes de mener un assaut terrestre à Rafah s’intensifient, malgré les avertissements régionaux et internationaux croissants concernant d’éventuelles répercussions catastrophiques. La ville de Rafah connaît une surpopulation importante, puisqu'elle abrite au moins 1,4 million de Palestiniens, dont plus d'un million de personnes déplacées qui y ont trouvé refuge à la suite des attaques de l'armée sioniste dans le nord et le centre de la bande de Ghaza.
