Santé

Contraception : Qu'est-ce qui change à 40 ans ?

Publié par DK NEWS le 26-02-2024, 14h26 | 16
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Pilule, patch, anneau, stérilet... faut-il changer de moyen de contraception sous prétexte
qu'on approche de la quarantaine? Et surtout lequel choisir? Réponses au cas par cas.   

Si le mode de contraception convient, pourquoi ne pas le garder? La question se pose parce que les risques liés aux hormones augmentent avec le temps. « L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) comme la Haute Autorité de santé (HAS) nous recommandent de réévaluer régulièrement le contraceptif en fonction du profil de chaque patiente, avant et surtout après 40 ans », souligne d'ailleurs le Dr Élisabeth Paganelli, gynécologue. C'est donc la situation de chacune qui détermine s'il faut en changer ou pas.

 

LE STÉRILET EST SOUVENT CHOISI

C'est la solution adoptée par 35 % des femmes à cet âge, notamment celles qui abandonnent la pilule en raison d'une augmentation de leurs facteurs de risque vasculaires. Il est toutefois à éviter en cas d'infection gyné­cologique, de malformation utérine ou d'utérus augmenté de volume (fibrome). Le choix entre les deux types de stérilet dépend de leur tolérance. Chacun a ses indications et il faut parfois tâtonner avant de trouver celui qui convient le mieux.

Le DIU (dispositif intra-utérin) au cuivre. Il ne libère pas d'hormone et entraîne souvent des règles abondantes, donc un risque d'anémie par carence en fer. Un dosage sanguin est parfois nécessaire avant. Le DIU à la progestérone. Il réduit ou supprime les règles. Mais chez les femmes n'ayant pas assez d'œstrogènes, cela peut faire ressurgir un syndrome prémenstruel. Comme ce stérilet délivre des hormones, il est contre-indiqué chez celles qui ont eu un cancer hormono-dépendant.

LA PILULE EST SOUVENT MOINS ADAPTÉE

La pilule œstro-progestative augmente le risque de maladie cardiovasculaire, qui est aussi plus important avec l'âge. Elle est donc déconseillée s'il existe d'autres facteurs de risque : tabac, diabète, taux élevé de cholestérol et de triglycérides (graisses sanguines), antécédents de phlébite (caillot dans une veine). Si on souhaite conserver un contraceptif oral, une pilule progestative (sans œstrogènes) peut prendre le relais.

À condition, de ne pas souffrir d'insuffisance cardiaque et de ne pas avoir eu de cancer hormono-dépendant (sein, ovaires). Sinon, rien n'oblige à changer de pilule à 40 ans.

 

PRUDENCE AVEC LES PATCHS ET LES ANNEAUX

Même si c'est localement (au niveau de la peau pour le patch, du vagin pour l'anneau), ils libèrent des hormones :

œstrogènes et progestatif. Leur effet sur l'organisme est donc identique à celui de la pilule. C'est pourquoi ils sont eux aussi déconseillés si les facteurs de risque ont augmenté. Mieux vaut alors se tourner vers un autre mode de contraception.

LA STÉRILISATION, AUSSI UNE SOLUTION...

Elle tente certaines femmes qui n'envisagent plus d'avoir d'enfants.

Deux méthodes sont disponibles :

la ligature des trompes par cœlioscopie (sous anesthésie générale) ou la pose de l'implant Essure dans les trompes, effectuée sous anesthésie locale. Cette technique a récemment suscité quelques doutes, car certaines femmes ont été victimes d'effets secondaires. Mais, selon les experts désignés par l'ANSM, les complications restent rares et la méthode peut continuer à être proposée.

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