Cinq familles de la commune de Draâ El Mizan au sud-ouest de Tizi-Ouzou, dont les habitations ont été affectées par un glissement de terrain causé par les fortes pluies de ces derniers jours, ont été recasées provisoirement à la bibliothèque communale, a indiqué samedi le wali Djilali Doumi.
Interrogé sur les dégâts causés par les dernières intempéries en marge du 22e colloque national de psychiatrie, dont il a donné le coup d’envoi, M. Doumi a noté que l’éclatement, vendredi, d’une conduite d’eau alimentant les communes de Draâ El Mizan et Boghni, ainsi qu’une partie du sud de la wilaya, à partir de Djebahia (Bouira) est à l’origine de cet incident qui a nécessité le recasement des familles dont les maisons ont été touchées.
"L’éclatement de cette conduite a entrainé un glissement de terrain qui a engendré quelques +désordres+ à cinq habitations", a-t-il dit, assurant que des procédures ont été aussitôt lancées pour la prise en charges des familles concernées par cet incident.
Le chef de l’exécutif a informé, à ce propos, que les cinq familles ont été recasées provisoirement à la bibliothèque communale de Draâ El Mizan, où "toutes les conditions nécessaires ont été réunies".
Parallèlement, la wilaya a dépêché le jour même (vendredi) une commission technique composée des services compétents dont ceux de l’Organisme national de Contrôle technique de la construction (CTC), afin d’évaluer l’état des habitations endommagées par le glissement de terrain.
L’unité de Tizi-Ouzou de l’Algérienne des eaux (ADE) a précisé dans un communiqué que la conduite qui s’est effondrée alimente le flanc sud de la wilaya de Tizi-Ouzou à partir du système de transfert d’eau du barrage de Koudiet Acerdoune (Bouira).
Elle a assuré que "d'importants" moyens humains et matériels sont mobilisés pour réparer la conduite, précisant que la durée des travaux et le rétablissement de l'alimentation en eau potable pour l'ensemble des communes alimentées via ce système, "n'est pas définie, au vu la complexité des travaux".
Concernant les autres dégâts causés par les dernières fortes pluies (du 27 au 29 février écoulé), M. Doumi a observé que "beaucoup de glissements de terrains ont été enregistrés. Le réseau routier a été aussi affecté sans toutefois causer de grandes perturbations" à la circulation.
