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La situation sanitaire à Ghaza «se détériore de jour en jour» à mesure que l’agression sioniste se poursuive, a indiqué un représentant de l’organisation Médecins sans frontières (MSF) dans l’enclave palestinienne.
«Nous faisons de notre mieux pour fournir des services de santé aux patients de l’hôpital MSF, mais la situation se détériore de jour en jour. La population est soumise aux bombardements et aux frappes aériennes continus», a déclaré le coordinateur médical adjoint de MSF à Ghaza, Mohammed Abu Mughaisib, cité par des médias.
Il a ajouté que de nombreux patients blessés avaient besoin d’un traitement à long terme et d’une chirurgie reconstructive spécialisée, car leurs blessures sont «très critiques».
Soulignant que les équipes de l’ONG ne sont pas en mesure d’accéder aux hôpitaux du nord, de Khan Yunis et de la ville de Ghaza, il a déclaré qu’»elles (les équipes, ndlr) espèrent un cessez-le-feu leur permettant d’atteindre ces hôpitaux et de les faire fonctionner à nouveau».
Concernant l’aide humanitaire, il a indiqué que les fournitures «n’étaient pas suffisantes», appelant à une augmentation de l’aide entrant dans l’enclave assiégée.
L’armée sioniste mène une agression meurtrière sur la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, faisant 31.112 martyrs et 72.760 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants, et provoquant des destructions massives, des déplacements et des pénuries de produits de première nécessité.
«Aucun enfant ne devrait être privé des services de base» (Unicef)
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a souligné qu’aucun enfant au monde ne devrait être privé des services de base, même en période des guerres, appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza où les enfants palestiniens sont privés d’aide humanitaire et meurent de la malnutrition du fait de l’agression sioniste sauvage en cours depuis le 7 octobre.
L’Unicef a écrit lundi, dans un post publié sur son compte sur la plateforme X: «Même les guerres ont des règles et aucun enfant ne devrait être privé des services de base et de l’aide humanitaire», affirmant que «la seule solution est un cessez-le-feu immédiat» dans l’enclave palestinienne. «Le coût de cette violence pour les enfants et leurs communautés à Ghaza sera supporté pour les générations à venir», a prévenu l’Unicef.
Plus tôt dans la journée de lundi, deux enfants palestiniens sont morts à cause de la malnutrition et du manque de fournitures médicales dans le nord de la bande de Ghaza, portant le bilan de morts dues à la faim dans la bande au premier jour du Ramadhan à 27 décès. Samer Labad, pédiatre à l’unité de soins intensifs de l’hôpital Kamal Adwan, dans la ville de Beit Lahia (nord), a déclaré qu»»au premier jour du Ramadhan, deux enfants sont morts à l’hôpital des suites de la malnutrition».
Le docteur Labad a ajouté, que «cet événement est le résultat de l’intransigeance de l’occupation et de son embargo sur l’entrée de vivres et d’équipements médicaux dans le nord de la bande de Ghaza». Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre l’enclave palestinienne s’est alourdi lundi à 31.112 martyrs et 72.760 blessés depuis le 7 octobre dernier, selon le ministère palestinien de la Santé.
2.000 cadres médicaux n’ont pas pu rompre le jeûne pendant le premier jour du ramadhan
Pas moins de 2.000 membres du personnel médical du nord de la bande de Ghaza n’ont pas pu rompre le jeûne durant le premier jour du Ramadhan, a averti lundi le ministère palestinien de la Santé. «Les équipes médicales sont menacées par la famine qui frappe le nord de Ghaza», a déploré dans un communiqué le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qudra, relevant que, 2.000 cadres médicaux n’ont pas pu trouver de quoi rompre le jeûne lors du premier jour du ramadhan.
Dans ce contexte, Al-Qudra a appelé les institutions internationales et humanitaires à fournir des repas aux hôpitaux du nord de la bande de Ghaza. A cause des restrictions imposées par l’entité sioniste depuis le début de son agression génocidaire contre la bande de Ghaza, les habitants de l’enclave palestinienne tentent de survivre et se retrouvent au bord de la famine, compte tenu des graves pénuries de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant, sur fond de déplacement forcé d’environ deux millions de Palestiniens.
Les 2,3 millions d’habitants de la bande de Ghaza ont accueilli le mois du Ramadhan sous les bombardements sionistes, les déplacements et la famine. Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre l’enclave palestinienne s’est alourdi lundi à 31.112 martyrs et 72.760 blessés depuis le 7 octobre dernier, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.