Les Bourses européennes ont terminé nettement dans le vert mardi, aidées par le reflux des taux d'intérêt depuis la publication vendredi du rapport sur l'emploi aux Etats-Unis, et concentrées sur de nombreux résultats d'entreprises.
Londres (+1,22%) après un week-end de trois jours et Amsterdam (+1,00%) ont toutes deux battu des records en séance et en clôture. Paris (+0,99%) et Francfort (+1,40%) ont aussi progressé.
Pour ce premier jour où tous les marchés boursiers étaient ouverts dans la monde pour la première fois depuis une semaine riche en ponts, Wall Street a, elle, fait une pause.
Le Dow Jones a grappillé 0,08% et le S&P 500 +0,13% tandis que le Nasdaq a cédé 0,10%.
Sur le marché obligataire, les taux d'intérêt ont modéré leur détente en fin de séance, s'inscrivant à 4,45% contre 4,49% la veille, mais 4,42% en matinée, un plus bas en un mois pour les taux américains à dix ans.
Du côté du pétrole, des devises et du bitcoin, les cours de cette source d'énergie ont terminé en légère baisse dans un contexte géopolitique très incertain.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord s'est effrité de 0,20%, pour clôturer à 83,16 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain a cédé 0,12%, à 78,38 dollars.
Sur le marché des changes, le yen poursuit sa redescente face au dollar (-0,50%) à 154,69 yens pour un dollar. Quant à l'euro, il cédait 0,13% par rapport au dollar, à 1,0755 dollar pour un euro.
Le bitcoin valait 63.001 dollars, en baisse de 0,47%.
Les Bourses chinoises en ordre dispersé à l'ouverture
Les Bourses chinoises évoluaient sans direction claire mercredi dans les premiers échanges, dans un climat d'attentisme des investisseurs vis-à-vis des perspectives en termes de taux d'intérêt américains.
A Hong Kong, l'indice Hang Seng gagnait 0,17% à 18.510,54 points.
A Shanghai, l'indice composite cédait 0,20% à 3.141,49 points, tandis que la place de Shenzhen était aussi dans le rouge, reculant de 0,32% à 1.790,97 points.
La Bourse de Tokyo en baisse
La Bourse de Tokyo reprenait son souffle mercredi après sa poussée de la veille et une séance sans éclat à Wall Street, tandis que les investisseurs se tournaient vers les résultats de grandes entreprises nippones attendus cette semaine.
L'indice vedette Nikkei perdait 1,06% à 38.642,27 points vers 00H50 GMT et l'indice élargi Topix lâchait 0,18% à 2.733,52 points.
Le dollar poursuivait sa progression face au yen, à raison d'un dollar pour 154,83 yens vers 00H45 GMT contre 154,69 yens mardi à 21H00 GMT.
La devise européenne montait à 165,44 yens contre 166,37 yens la veille, mais son cours par rapport au billet vert était quasi inchangé, à un euro pour 1,0750 dollar contre 1,0755 dollar mardi.
Les prix du pétrole reculaient: vers 00H40 GMT le baril de WTI américain perdait 0,22% à 78,21 dollars et celui de Brent de la mer du Nord abandonnait 0,28% à 82,93 dollars.
Ouverture atone en vue à la Bourse de Paris
La Bourse de Paris se dirige vers une ouverture autour de l'équilibre mercredi, la séance s'annonçant calme en raison d'un jour férié en France et d'un agenda quasiment vide.
Le contrat à terme de l'indice vedette CAC 40 cédait 0,07% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance. Mardi, la cote parisienne a progressé de 0,99%, signant sa troisième séance de hausse consécutive.
En raison de deux jours fériés en France, les volumes d'échanges devraient rester faibles mercredi et jeudi, voire vendredi également si les opérateurs de marchés décident de faire le pont. L'agenda français est de plus quasi vide en indicateurs macroéconomiques mercredi et jeudi.
Les marchés boursiers ont enregistré des gains après la publication vendredi de chiffres sur le marché de l'emploi moins bons qu'attendu, ce qui a conforté les investisseurs concernant une éventuelle baisse des taux cette année.
La Banque centrale européenne pourrait, selon l'avis général des économistes, abaisser ses taux directeurs en juin compte tenu du recul de l'inflation et de la faible dynamique économique en Europe.
Mais pour la Réserve fédérale (Fed) américaine, la situation est plus complexe en raison de pressions inflationnistes pas encore totalement disparues, et les observateurs peinent à savoir si la Fed va bien baisser ses taux dans l'année ou non.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt à 10 ans de l'emprunt français, l'échéance qui fait référence, a baissé mardi pour terminer autour de 2,90%, son plus bas niveau en clôture depuis le 15 avril.
