Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 36.284 martyrs et 82.057 blessés depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué vendredi les autorités palestiniennes de la santé.
Selon la même source, l'armée d'occupation sioniste a commis une série de massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 60 martyrs.
UN précédent bilan faisait état de 36.224 martyrs et 81.777 blessés, en près de huit mois d'agressions sionistes barbares.
Selon la même source, l'armée d'occupation sioniste a commis 5 massacres
Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l'occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.
Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent.
Le gouvernement palestinien remercie l’Irlande, l’Espagne et la Norvège pour la reconnaissance de l'Etat de Palestine
Le chef du gouvernement palestinien, Mohamed Mustafa, a salué les efforts diplomatiques déployés par nombre d'Etats en faveur de la cause palestinienne, remerciant particulièrement l’Espagne, l’Irlande et la Norvège pour leur reconnaissance de l’Etat palestinien.
S'exprimant au cours d'une nouvelle réunion du conseil des ministres tenue, jeudi soir, à Ramallah, M. Mustafa s'est, en outre, félicité de l’évolution des positions internationales en faveur du peuple palestinien et la reconnaissance de son Etat.
Il a remercié, à cet égard, particulièrement l’Espagne, l’Irlande et la Norvège pour leur reconnaissance de l’Etat palestinien, affirmant que "de nombreux autres Etats notamment européens sont sur le point d'annoncer leur reconnaissance de la Palestine".
Il a, par ailleurs, souligné que le gouvernement palestinien a renforcé ses contacts et ses efforts en vue d'amener la communauté internationale "à contraindre" l'entité sioniste à arrêter son agression contre Ghaza.
Ghaza : la vie est devenue "apocalyptique" dans le sud de l'enclave (ONU)
La vie est devenue "apocalyptique" dans certaines zones du sud de la bande de Ghaza depuis le début de l'agression sioniste contre Rafah début mai, s'est alarmée l'ONU vendredi.
Le directeur pour les Territoires palestiniens du Programme alimentaire mondial (PAM), Matthew Hollingworth, cité par des médias a indiqué que "dans le sud de l'enclave palestinienne, les boulangeries de cette agence onusienne ont fermé faute de fioul, et du 7 mai, date à laquelle l'armée israélienne a lancé son offensive sur la ville de Rafah, au 20 mai, "pas un seul camion du PAM n'a emprunté les passages pour arriver à Rafah depuis l'Egypte", a t-il ajouté.
Le PAM n'a plus accès non plus à son entrepôt principal dans le sud du territoire, a-t-il déploré, faisant savoir que "nous avons complètement perdu cet entrepôt, y compris les stocks de 2.700 tonnes de nourriture qui ont été détruits..", a-t-il expliqué au cours d'une conférence de presse en ligne à son retour d'une mission dans la bande de Ghaza. .
"Les bruits et les odeurs de la vie quotidienne sont horribles et apocalyptiques", a-t-il souligné. Le PAM nourrit 27.000 personnes en ce moment "mais cela n'est pas assez".
L'agression génocidaire sioniste en cours contre Ghaza depuis huit mois, a fait 36.284 martyrs et 82.057 blessés, selon un bilan communiqué vendredi, par les autorités palestiniennes de la Santé, soulignant qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l'occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.
Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des déplacements forcés, et des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent.
L'aide humanitaire à Ghaza n'atteint pas la population, déplore l'ONU
L'aide humanitaire qui est autorisée à rentrer dans la bande de Ghaza "n'atteint pas la population", a déploré vendredi l'Office de coordination des situations d'urgence des Nations unies (OCHA), estimant que les autorités de l'occupation sionistes ne remplissent pas leurs obligations légales.
"L'aide qui rentre (sur le territoire de Ghaza) n'arrive pas aux populations et c'est un problème majeur", a déploré vendredi le porte-parole de l'OCHA, Jens Laerke , lors du point de presse régulier de l'ONU à Genève.
"Nous avons donc besoin d'une aide supplémentaire", a-t-il souligné.
"Nous continuons d'insister sur le fait que l'obligation des autorités (sionistes) - en vertu de la loi - de faciliter l'aide ne s'arrête pas à la frontière", a insisté M. Laerke avant d'ajouter: "Cette obligation ne s'arrête pas lorsque les camions traversent la frontière de quelques mètres et que vous repartez dans l'autre sens et laissez aux humanitaires le soin de traverser les zones de combat actives pour les récupérer, une chose qu'ils ne peuvent pas faire".
"Nous avons besoin d'un accès sûr et sans entrave pour nous rendre au point de dépôt afin de pouvoir récupérer (l'aide) et l'acheminer aux gens", a insisté le porte-parole d'OCHA.
Depuis le 7 octobre 2023, l'entité sioniste mène une agression dévastatrice contre Ghaza, faisant plus de 118.000 martyrs et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10.000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine.
A la suite de cette agression, 2 millions de Palestiniens ont été déplacés de leurs foyers et vivent actuellement dans des conditions humanitaires difficiles et sont confrontés à une grave pénurie de carburant, de médicaments et de produits de première nécessité, en raison de la fermeture des frontières par l'occupant sioniste.
Belgique : L 'université de Gand compte mettre fin à ses collaborations avec l'entité sioniste
L'université de Gand en Belgique entend mettre fin à toutes ses coopérations avec des institutions sionistes en raison de l'agression génocidaire en cours contre la bande de Ghaza depuis près de huit mois, a rapporté l'agence de presse Belga.
"L'UGent (abréviation de l'université Gand) souhaite mettre fin à toutes les collaborations institutionnelles en cours avec les universités et instituts de recherche" sionistes, a annoncé jeudi soir l'université. Cela concerne 18 collaborations de recherche multipartites avec des partenaires sionistes.
Et de souligner: "L'UGent ne veut pas être impliquée dans les très graves violations des droits de l'homme et du droit international qui ont lieu à Ghaza".
Selon Belga, des militants pro-palestiniens manifestent depuis plusieurs semaines à l'université de Gand,pour tenter de persuader la direction de l'université de boycotter toute collaboration avec des partenaires sionistes.
Cependant, comme l'UGent continue pour le moment à coopérer avec des entreprises sionistes, les militants ont annoncé qu'ils poursuivraient leur protestation jusqu'à ce que ces partenariats soient également stoppés.
"Nous exigeons que l'UGent mette également fin à sa collaboration avec six sociétés" sionistes. Celles-ci "contribuent elles aussi à la guerre, aux violations constantes des droits de l'homme et aux souffrances à Ghaza", ont indiqué les militants protestataires.
"Nous continuerons jusqu'à ce que nos demandes soient satisfaites", ont-ils déclaré. Selon Belga, l'UGent n'a pas encore répondu à cette demande.
En Belgique, les manifestations contre l'agression sioniste barbare contre Ghaza sont fréquentes depuis le 7 octobre. Le Premier ministre belge Alexander De Croo compte parmi les quelques dirigeants de l'Union européenne (UE) critiquant ouvertement la politique sioniste et appelant notamment à "un cessez-le-feu immédiat" dans l'enclave palestinienne.
