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Yennayer: Le parti TAJ propose que Yennayer soit décrété «fête nationale chômée et payée»

Publié par DK News le 12-01-2014, 19h31 | 39
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Le président du parti TAJ, Amar Ghoul, a annoncé hierà Tizi-Ouzou que son parti propose que Yennayer, premier jour de l’an amazigh, soit décrété "fête nationale chômée et payée". 

Cette déclaration a été faite par M. Ghoul, en marge de sa visite d'une exposition organisée par la Direction de la culture en collaboration avec le mouvement associatif, à la maison de la culture Mouloud Mammeri, pour la célébration de Yennayer. 

Il a expliqué que son parti propose que le nouvel an amazigh soit inscrit comme "une empreinte glorieuse de notre histoire ancestrale" afin de le hisser au plan national et de l’ancrer dans le cadre civilisationnel maghrébin et nord-africain. 
"Le parti TAJ œuvrera pour que cette valeur ancestrale soit prise en considération et mise en valeur", a-t-il fait observer, avant de souligner que Yennayer, une journée "historique et mémorable" est une fête qui est ancrée dans l’histoire du peuple algérien. 

M. Ghoul, qui a déploré la manipulation de ses propos sur Yennayer, a saisi l’occasion pour dénoncer ceux qui "tentent de diviser les Algériens", précisant qu’il considère la diversité nationale comme une force.  
"TAJ est un parti qui prône la diversité, la complémentarité, l’entraide et la cohésion à tous les niveaux", a-t-il dit à ce propos, soulignant que "l’Algérie a besoin aujourd’hui d’une cohésion sociale et d’une harmonie qui doivent se concrétiser dans le cadre de la mise en valeur de nos valeurs ancestrales et de tout ce qui est propre à notre culture et à nos traditions". 

Certains titres de la presse nationale, avaient rapporté récemment, à propos de la célébration de la fête Yennayer, que M.Ghoul se serait prononcé "contre la célébration de la fête des mécréants". 
M. Ghoul a renouvelé le soutien de son parti au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour présenter sa candidature à la prochaine élection présidentielle, pour un quatrième mandat. 

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