Le parti Umkhonto we Sizwe (MK) a retiré son recours auprès de la cour électorale sud-africaine pour invalider les résultats des élections générales du 29 mai, bien que son leader et ancien président Jacob Zuma continue d'insister sur le fait que le vote a été "frauduleux", a rapporté lundi le site News 24.
Le parti de M. Zuma a dû le faire ne pouvant pas fournir de preuves des violations, rapporte le média. L'avocat Barnabas Xulu, qui représentait le parti devant le tribunal, a informé la cour électorale que la révocation était temporaire et qu'après un travail supplémentaire d'experts, de nouvelles preuves seraient fournies.
"Nous avons reçu des informations (Sur des violations), qui sont nombreuses", a déclaré Jacob Zuma. "On essaye de nous contenir pour que la vérité ne soit pas révélée. Mais, nous avons des preuves, et le fait que nous avons ajourné (leur diffusion) ne veut pas dire que nous ne ferons rien", a-t-il enchainé.
Le 17 juin, le parti de Jacob Zuma a déposé une plainte auprès de la cour électorale de la République sud africaine exigeant que les résultats des élections générales organisées dans le pays le 29 mai soient annulés et qu'un nouveau scrutin soit tenu.
Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), a remporté 159 des 400 sièges à l'Assemblée nationale (chambre basse du parlement) lors des élections du 29 mai, n'atteignant pas la majorité parlementaire.
L'ANC a été suivi par l'Alliance démocratique (DA), issu de la minorité blanche, avec 87 sièges, par Umkhonto we Sizwe 58 sièges, et par les Combattants pour la liberté économique (EFF), parti de gauche de Julius Malema, avec 39 sièges.
Le 6 juin, Cyril Ramaphosa a initié la création d'un gouvernement d'union nationale dirigé par l'ANC. Le 15 juin, l'Assemblée nationale a élu M. Ramaphosa président pour les cinq prochaines années.
