Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont exprimé leur "vive préoccupation" face à la situation humanitaire difficile et à l'insécurité alimentaire aiguë au Soudan.
Ils ont également exprimé leur inquiétude face aux violations persistantes du droit international et à l'impact dévastateur du conflit actuel sur les civils, notamment les femmes et les enfants.
Dans un communiqué de presse publié vendredi soir, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont exhorté "les parties belligérantes à désamorcer, à mettre un terme aux hostilités et à assurer la protection des civils, y compris à El Fasher, conformément au droit international humanitaire et aux droits de l'homme".
Ils ont appelé les deux parties à "profiter des pourparlers (convoqués le 7 juillet par l'ONU à Genève) pour convenir de mesures visant à mettre en œuvre, de toute urgence, ces objectifs et à œuvrer en faveur d'une fin durable à la crise au Soudan".
Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont également appelé les deux parties à "convenir de mesures supplémentaires pour permettre et faciliter un accès humanitaire sûr et sans entrave au Soudan et aux alentours".
Ils ont appelé "tous les Etats membres de l'ONU à s'abstenir de toute ingérence extérieure susceptible de provoquer des conflits et de l'instabilité, et à soutenir plutôt les efforts de médiation en faveur d'une paix durable".
Depuis le 15 avril 2023, un conflit oppose les forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide (FSR). Le conflit a jusqu'à présent fait des milliers de morts et de blessés, et entraîné le déplacement de millions de personnes.
