Santé

Virus du mpox Philippines : le cas de mpox n'est pas lié à la souche qui sévit en Afrique

Publié par DK NEWS le 21-08-2024, 18h20 | 4
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La souche du mpox détectée chez un patient aux Philippines n'est pas liée à celle du virus qui sévit actuellement en Afrique, ont indiqué mercredi les autorités sanitaires du pays.

Les Philippines avaient annoncé lundi avoir diagnostiqué un cas de mpox sur un homme de 33 ans. Un séquençage génétique de la souche vient d'être effectué.

"Il s'agit de l'ancien variant", a indiqué aux médias le ministre philippin de la Santé Teodoro Herbosa, faisant référence au variant dit clade 2, identifié comme moins dangereux que le clade 1b qui sévit actuellement sur le continent africain.

Le patient se trouve toujours "confiné" à l'hôpital et n'a pas voyagé en dehors des Philippines, a précisé le ministre.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché la semaine dernière son niveau d'alerte sanitaire le plus élevé au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique. Son alerte concerne le variant dit clade 1b de la maladie.

Anciennement appelé variole du singe, le virus a été découvert en 1958 au Danemark, chez des singes élevés pour la recherche. Puis en 1970 pour la première fois chez l'homme dans ce qui est aujourd'hui la RDC.

Le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi via un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.

 

Thaïlande : un cas de mpox détecté chez un voyageur en provenance d'Afrique

 

La Thaïlande a fait état mercredi d'un cas de mpox sur son territoire, mais les autorités doivent encore confirmer qu'il s'agit de la souche clade 1b pour laquelle l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré une urgence de santé publique de portée internationale.

Le patient est un Européen arrivé mardi en provenance d'un pays africain, a indiqué Thongchai Keeratihattayakorn, directeur du département de contrôle des maladies du royaume. Des tests de laboratoire sont en cours pour confirmer la souche, mais les autorités pensent qu'il s'agit de la souche clade 1b.

La personne infectée a été placée en quarantaine à l'hôpital, "a été testée et il ne s'agit pas de la souche clade 2", plus ancienne, a dit le responsable.

"Nous sommes convaincus qu'il s'agit du variant clade 1, mais nous devons attendre le résultat final du laboratoire dans deux jours." a-t-il ajouté.

La recrudescence du mpox en RDC, mais aussi au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, a poussé l'OMS à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale, l'alarme la plus élevée.

Le variant clade 1, responsable de l'épidémie actuelle en Afrique, est mortel dans 3,6% des cas et est particulièrement dangereux pour les enfants, selon l'OMS.

Le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi via un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.

 

L'OIM lance un appel de 18,5 millions de dollars pour aider à lutter contre l'épidémie de mpox en Afrique

 

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies a lancé, mercredi, un appel de 18,5 millions de dollars pour fournir des services de santé aux personnes touchées par l'épidémie de mpox en Afrique de l'Est et australe.

"La propagation du virus mpox en Afrique de l’Est, de la Corne de l’Afrique et en Afrique australe est une grave préoccupation, en particulier pour les migrants vulnérables, les populations très mobiles et les communautés déplacées, souvent négligées dans de telles crises", a déclaré la directrice générale de l’OIM, Amy Pope dans un communiqué.

"Nous devons agir rapidement pour protéger les personnes les plus à risque et atténuer l'impact de cette épidémie sur la région", a-t-elle ajouté.

Les 18,5 millions de dollars nécessaires seront utilisés pour "renforcer les capacités de réponse aux besoins des migrants, des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et des communautés d’accueil, en soutenant les mesures de lutte et de prévention des infections, en particulier aux frontières", a expliqué l'agence onusienne.

"Ce financement permettra également de renforcer les capacités du personnel de santé au niveau national et des agents de première ligne, et d’identifier les zones à haut risque afin d’assurer un suivi efficace de la maladie et de réduire sa propagation à travers les frontières", a ajouté l'OIM.

La semaine dernière, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le mpox était une urgence de santé publique mondiale pour la deuxième fois en deux ans, alors qu’une nouvelle variante de la maladie se propageait rapidement en Afrique.

 

Côte d'Ivoire: 28 cas de mpox recensés dont un décès

 

Vingt-huit cas de mpox dont un décès ont été recensés en Côte d'Ivoire, ont appris des médias mardi auprès de l'Institut national de l'hygiène publique (INHP).

L'INHP a enregistré au 20 août "28 cas confirmés dont un décès" à Abidjan, a affirmé le docteur Daouda Coulibaly. Un précédent bilan le 1er août faisait état de 6 cas "non mortels".

"La situation n'est pas alarmante" estime M. Coulibaly, "on est au début d'une épidémie naissante, il n'y a pas de flambée".

"La surveillance est renforcée", a-t-il ajouté, "il faut casser les chaînes de transmission, identifier les contacts des cas, les isoler et les suivre".

Si les premiers cas de mpox identifiés cette année en Côte d'Ivoire correspondaient à la souche de la précédente épidémie mondiale survenue en 2022, le clade 2, "des analyses sont en cours" pour trouver celle des nouveaux cas.

Car depuis la résurgence de cas de mpox en Afrique en début d'année, un nouveau variant plus transmissible et plus mortel, le clade 1b, a vu le jour en République démocratique du Congo (RDC).

Toutes souches confondues, la RDC est de loin le pays le plus touché, avec au moins 16.000 cas dont 548 mortels.

Des cas de clade 1b ont également été détectés dans d'autres pays d'Afrique de l'Est et un en Suède.

La recrudescence du mpox en Afrique a poussé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à décréter le 14 août une urgence de santé publique de portée internationale, son plus haut niveau d'alerte sanitaire, déjà déclenchée en 2022.

Anciennement appelé variole du singe, le virus a été découvert chez l'homme en 1970 en RDC avec la diffusion du sous-type clade 1, dont le nouveau variant est une mutation.

 

L'Afrique pourrait commencer la vaccination contre le mpox d'ici quelques jours (agence sanitaire)

 

La République démocratique du Congo (RDC) et d'autres pays africains pourraient commencer à vacciner contre le mpox d'ici quelques jours, a indiqué mardi la principale agence de santé publique africaine.

"Nous n'avons pas encore commencé les vaccinations. Nous commencerons dans quelques jours, si nous sommes sûrs que tout est en place. A la fin de la semaine prochaine, les vaccins commenceront à arriver en RDC et dans d'autres pays", a déclaré le directeur général des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), Jean Kaseya, lors d'un point de presse.

"Nous devons nous assurer que la gestion de la chaîne d’approvisionnement et la logistique sont prêtes pour garantir que ce vaccin sera stocké en toute sécurité et pourra être administré en toute sécurité aux personnes qui en ont besoin", a-t-il ajouté.

Il a déclaré que "les études sur l’efficacité des différents vaccins se poursuivraient en Afrique pendant que les vaccins sont administrés, afin que les pays comprennent mieux quels vaccins sont appropriés dans leur contexte". 

Les Etats africains ont signalé plus de 1 400 cas supplémentaires de mpox au cours de la semaine dernière, portant le nombre total de cas dans les 12 pays africains où le mpox a été détecté à près de 19 000 depuis le début de 2024, a montré une présentation du CDC Afrique.

La semaine dernière, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le mpox était une urgence de santé publique mondiale pour la deuxième fois en deux ans, alors qu’une nouvelle variante de la maladie se propageait rapidement en Afrique.

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