Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a indiqué que le monde avait assisté ces dernières années à une forte augmentation des attaques contre le secteur de l'éducation, appelant à "la mise en œuvre de la Déclaration sur la sécurité dans les écoles".
Dans son message à l'occasion de la Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques pendant les conflits, célébrée le 9 septembre de chaque année, Guterres affirme qu'à Ghaza, au Soudan, en République démocratique du Congo (RDC) et ailleurs, "la guerre est source de cruauté envers les humains, mais pour les enfants et les jeunes qui se trouvent au milieu du cauchemar de la guerre, le coût ne peut pas être calculé".
C'est pourquoi, dit-il, "cette journée nous rappelle à quel point la guerre détruit les corps, les esprits et les pensées des enfants et des jeunes. Des blessures à la mort, en passant par les enlèvements, la fuite forcée, la violence sexuelle, l'exploitation des jeunes et la perte d'opportunités. Le risque est très élevé".
Le chef de l'ONU rappelle que "l'éducation n'est pas seulement un droit humain fondamental", mais qu'elle est "importante pour la réalisation de tous les autres droits humains".
C’est dans cette logique qu’il souhaite que "les pays investissent dans l’éducation et mettent tout en œuvre pour garantir que pendant les conflits, les zones d’éducation et d’apprentissage soient protégées, qu’ils protègent les élèves et les enseignants et qu’ils tiennent pour responsables tous ceux qui attaquent les écoles".
Antonio Guterres exhorte les pays à "accepter et à mettre en œuvre la Déclaration sur la sécurité dans les écoles, à soutenir le Partenariat international pour prévenir les attaques contre les écoles et à adhérer à tous les efforts visant à garantir que les enfants et les jeunes continuent d'apprendre, que ce soit pendant ou après les catastrophes".
"N'attaquons pas l'éducation, protégeons le droit fondamental à l'éducation qui est le droit de chaque enfant, de tous et partout", a-t-il conclu.