La République démocratique du Congo (RDC) va lancer sa campagne de vaccination contre le Mpox à partir du 2 octobre, selon un compte rendu du gouvernement publié vendredi soir
La campagne de vaccination va démarrer le 2 octobre jusqu'au 11 octobre de l'année en cours "pour le premier passage" en RDC, qui a réceptionné plus de 265.000 doses de vaccins, d'après le compte rendu du Conseil des ministres réuni vendredi.
La RDC, "épicentre" de cette crise sanitaire, rapportant environ 90% des cas signalés, a enregistré 21.813 cas suspects, dont 716 décès, selon un rapport publié vendredi par le ministère congolais de la Santé.
"Le processus d'acquisition de 3.000 doses de vaccins pour enfants est suffisamment avancé", selon le document.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vendredi l'approbation du vaccin MVA-BN, développé par Bavarian Nordic A/S, en tant que tout premier vaccin anti-Mpox ajouté à sa liste de pré-qualification.
Par ailleurs, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) ont appelé vendredi à un renforcement supplémentaire des mesures de détection et de surveillance du Mpox alors que le nombre total de cas en Afrique a grimpé à 26.543, dont 5.732 cas confirmés et 724 décès.
L'OMS a déclaré à la mi-août que le Mpox, anciennement appelé variole du singe, constituait "une urgence de santé publique de portée internationale", tirant la sonnette d'alarme quant à la potentielle transmission accrue de la maladie à l'échelle mondiale.
Cameroun : deux morts et 46 cas suspects depuis avril (ministère)
Le virus mpox a provoqué deux décès depuis le mois d'avril au Cameroun, a annoncé, mercredi, le ministère de la Santé, en faisant état de 46 cas suspects dont six confirmés sur la période.
"Depuis la résurgence de cette maladie en avril 2024, le pays a enregistré 46 cas suspects de mpox, dont six confirmés, avec deux décès signalés", selon un communiqué publié à la suite du point de situation fait mardi soir par le ministre camerounais en charge de la Santé, Malachie Manaouda.
L'épidémie n'est cependant "pas liée à la nouvelle souche plus virulente (Clade 1b)", d'après le ministère de la Santé.
Depuis que le mpox a été déclaré en août urgence de santé publique de sécurité continentale par le Centre africain de contrôle des maladies (Africa CDC), "les autorités camerounaises ont renforcé la surveillance, la vaccination et les mesures de sensibilisation pour prévenir une éventuelle flambée locale", précise le communiqué.
En Afrique, le mpox était présent fin août dans 14 pays dont le Burundi (796 cas), le Congo (162 cas) et la République centrafricaine (45 cas), selon l'Africa CDC.
La République démocratique du Congo (RDC) est considérée comme l'épicentre de l'épidémie avec près de 22.000 cas de contamination et 716 décès liés au mpox enregistrés depuis janvier, selon les derniers chiffres de l'Institut de santé publique congolais chargé d'organiser la riposte contre l'épidémie.
Quelque 3,6 millions de vaccins au total destinés à des pays africains ont été sécurisés, selon l'agence de l'Union africaine, et commencent à arriver dans les pays concernés.
