La Cour de justice de Bordj Bou Arreridj a abrité lundi une journée d’étude sur les mécanismes de lutte contre la corruption contenue dans la loi 06-01 de février 2006.
Abderazak Zareb, président de cette Cour, a indiqué que cette journée a pour but d’analyser les divers textes juridiques relatifs à la prévention et la lutte contre la corruption et la mise en avant de l’expérience locale en la matière.
Il a rappelé à ce propos que l’Algérie a ratifié la convention de lutte contre la corruption adoptée par l’ONU le 31 octobre 2003 en vertu de la résolution 58/04, relevant que cette rencontre précède de peu la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption le 9 décembre de chaque année.
Pour sa part, le Procureur de la République près le tribunal de Mansoura, Ali Assassi a souligné qu’à l’instar d’autres pays, l’Algérie a pris diverses mesures pour prévenir et combattre ce phénomène dont la création d’une autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption remplaçant l’instance nationale de lutte contre la corruption.
Promulguée en 2022, la loi 22-08 déterminant l'organisation, la composition et le fonctionnement de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption a décriminalisé les actes accomplis de bonne foi pour encourager l’esprit d’initiative et pour ne pas enchaîner la liberté des gestionnaires des établissements publics et des responsables des marchés publics, notamment, a ajouté l’intervenant.
Cette journée a regroupé des magistrats ainsi que des représentants des instances concernées et de la société civile.