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Présidence de la République : Tebboune préside une réunion du Conseil des ministres

Publié par DK NEWS le 06-10-2024, 20h00 | 10
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Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune, préside, dimanche, une réunion du Conseil des ministres consacrée au projet de loi de finances (PLF) pour l'année 2025, à des exposés sur la situation épidémiologique dans le nombre de wilayas du Sud du pays, et à des dossiers liés à d'autres secteurs", indique un communiqué de la Présidence de la République.

"Monsieur Abdelmadjid Tebboune, président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, préside, ce jour, une réunion du Conseil des ministres consacré au projet de loi de finances (PLF) pour l'année 2025 et à des exposés sur la situation sanitaire relative à l'épidémie de diphtérie et de paludisme dans les régions frontalières du Sud du pays, à l'état d'avancement des projets miniers structurants, aux conditions et procédures d'agrément des établissements privés d'éducation et d'enseignement, ainsi que des dossiers liés à la vie quotidienne du citoyen", précise le communiqué.   

                                Tebboune : ''L'appel à réviser l'accord de 1968, slogan politique d'une minorité extrémiste en France''  

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a qualifié les appels de certains partis français à la révision de l'accord de 1968 concernant la circulation et le séjour des Algériens en France de "slogan politique" d'une minorité extrémiste qui voue une haine à l'Algérie. Lors de son entrevue périodique avec des représentants des médias nationaux, diffusée samedi soir sur les chaînes de la Télévision et de la Radio nationales, le président de la République a souligné que l'appel de certains partis en France à renégocier l'accord de 1968 était "un épouvantail et un slogan politique d'une minorité extrémiste qui voue une haine à l'Algérie".

 Il a assuré que cet accord "n'affecte en rien la qualité de la migration ni la sécurité de la France", souligne que toute allégation contraire "est une contrevérité qui participe du chant visant à instiller la haine de l'Algérie en France". . "L'Algérie est toujours encline à la coexistence pacifique avec tout le monde, mais pas au détriment de sa dignité et de son histoire", at-il soutenu.

En réponse à une question sur le travail de la Commission mixte chargée des dossiers mémoriels, regroupant des historiens algériens et français, le président de la République a indiqué qu'elle "a joué son rôle au départ, mais son travail a été impacté par les déclarations politiques d'une minorité française hostile à l'Algérie". "Nous réclamons la vérité historique et exigeons une reconnaissance des massacres commis par la colonisation française qui était une colonisation de peuplement et nous n'acceptons pas les mensonges colportés sur l'Algérie", a-t-il insisté. Il a indiqué, à ce propos, avoir déjà évoqué avec son homologue français Emmanuel Macron "l'ouverture d'une nouvelle page", précisant toutefois que "la citation du défunt président Houari Boumediene +Tourner la page sans la déchirer+ reste de mise" .

Le président de la République a en outre fait remarquer que la reconnaissance par la France dudit "plan d'autonomie" comme la seule base de règlement du conflit au Sahara occidental dans le cadre de "la prétendue souveraineté marocaine" va à l'encontre du respect du droit international et du Conseil de sécurité des Nations Unies, dont la France est membre permanent. "Annoncer publiquement l'acceptation du +plan d'autonomie+ alors que le dossier du Sahara occidental se trouve au niveau de la commission de décolonisation de l'ONU, sachant que la France est membre du Conseil de sécurité, participe de la politique de deux poids deux mesures", a considéré le président de la République. Dans le même contexte, le président de la République a précisé qu'il n'y avait pas de lien entre le retrait de l'ambassadeur d'Algérie à Paris et la visite. qui était programmée en France, réaffirmant que l'Algérie "n'ira pas à Canossa".  

                    Le président de la République plaide pour une "réforme approfondie" de l'ONU 

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a plaidé pour une "réforme approfondie" du système des Nations Unies et du Conseil de sécurité ainsi que de l'usage du droit de veto, soulignant la nécessité de conférer à l'Assemblée générale de l'ONU "plus de pouvoir".

Lors de son entrevue périodique avec les représentants des médias nationaux, diffusée samedi soir sur les chaînes de Télévision et de la Radio nationale, le Président M. Abdelmadjid Tebboune a mis l'accent sur l'impératif d'une "réforme approfondie" de l 'ONU, s'interrogeant sur les raisons pour lesquelles l'Assemblée générale de l'ONU dispose de moins de pouvoirs que le Conseil de sécurité où seulement 5 pays membres contrôlent le destin du monde.

"144 pays ont demandé la pleine adhésion de l'Etat de Palestine aux Nations Unies, alors que deux membres permanents du Conseil de sécurité s'y opposent, ce qui fait qu'il ya la loi du plus fort au détriment du droit international" , at-il ajouté.

Le président de la République a insisté sur l'impératif de "revoir l'usage du droit de veto", rappelant que l'Algérie n'a eu cessez de plaider pour la réforme de l'ONU et du Conseil de sécurité, conformément au droit international, en accord plus de pouvoir à l'Assemblée générale de l'ONU et ce pour préserver la paix dans le monde et éviter une autre guerre mondiale. Déplorant l'absence du droit international, le président de la République a déclaré que "c'est la loi du plus fort qui prévaut, certains pays ayant recours à la force au détriment des pays faibles", mettant l'accent sur l'impératif de mettre un terme à l'agression sioniste. S'agissant de la volonté de l'Afrique d'être représentée au sein du Conseil de sécurité, le président de la République a souligné « qu'il faut convaincre tout un chacun de la nécessité d'opérer un changement au Conseil de sécurité où "L'Afrique n'est pas représentée et réclame aujourd'hui 7 sièges, 5 non permanents et 2 permanents".

Au sujet de la Ligue des Etats arabes, le président de la République a relevé qu'elle n'était plus guère agissante par rapport aux événements internationaux ou régionaux, exprimant son espoir « de faire revivre certains de ces organes, à l'instar du Fonds monétaire arabe qui aurait pu s'occuper du Soudan et des pays en quête d'un équilibre financier (..)". A une question sur la position de la France qui soutient "le prétendu plan d'autonomie" au Sahara occidental, le Président M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que le soutien de la France au Makhzen pour s'emparer du Sahara Occidental "n'est pas nouveau, et même l'idée du soi-disant +plan d'autonomie+ est française et pas marocaine".

Fustigeant la position française, le président de la République a indiqué que la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, devrait œuvrer pour la paix dans le monde et ne pas être la première à la violer, appelant au respect des instances onusiennes. Evoquant les relations solides entre l'Algérie et la Russie, le président de la République a indiqué que "ce sont des relations d'amitié et d'intérêts mutuels, caractérisées par des liens profonds et historiques, ainsi que de bonnes relations commerciales". Sur les nombreux messages de félicitations qu'il a reçus suite à sa réélection pour un second mandat, le président de la République a affirmé que "cela témoigne de la réputation internationale de l'Algérie et de la place qu'elle occupe parmi les nations". ", exprimant sa reconnaissance pour "ces gestes louables", et ses vœux de poursuivre la coopération au mieux de l'intérêt de tous.  

                 Tebboune : ''Révision de l'accord d'association Algérie-UE à partir de l'année prochaine'' 

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a indiqué que l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) sera révisé à partir de l'année prochaine. Lors de son entrevue périodique avec des représentants des médias, diffusée samedi soir, le président de la République a précisé que "l'accord d'association avec l'Union européenne sera révisé à partir de 2025", soulignant que cette révision, désormais " nécessaire", sera retenu "avec souplesse et dans un esprit amical sans entrer en conflit" car, at-il dit, "nous entretenons des relations normales avec les Etats (de l'Union européenne), y compris la France". Evoquant les raisons de cette révision, le président de la République a indiqué que "l'accord avec l'Union européenne a été conclu à une époque où l'Algérie était bien différente de celle d'aujourd'hui".

"A l'époque, la contribution de l'industrie au revenu national ne dépassait à peine 3% et nous importions des produits agricoles sans en exportateur. En d'autres termes, l'Algérie d'alors n'avait pas de capacités d' exportation", at-il expliqué, souligne que "la donne a changé, l'Algérie produit et exportant désormais une grande variété de produits manufacturés, électroménagers et autres".

Et d'ajouter : "aujourd'hui, nous exigeons une révision, car l'essence même de l'accord avec l'Union européenne repose sur le libre-échange, et nous souhaitons le faire dans un esprit amical sans entrer en conflit" . D'ailleurs, les Etats membres de l'Union européenne "veulent entretenir de bonnes relations économiques (avec l'Algérie) et ne s'opposent pas à une révision de l'accord", at-il dit, saluant, par là même , le succès commercial remarquable des produits algériens sur les marchés européens.

 

 

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