Les candidats des différents partis politiques sont déjà sur les starting-blocks. Vendredi 17 janvier, un décret présidentiel devrait convoquer le corps électoral pour la prochaine élection présidentielle. Les différents mécanismes de mise en place et d'organisation de cette consultation électorale, au demeurant contenus dans la loi organique, seront un à un appliqués, conformément à cette loi.
Autant pour l'annonce de la convocation du corps électoral 3 mois avant la tenue de l'élection, que le début de la campagne électorale, la phase de recueil des signatures pour les candidats indépendants, etc..
En somme, une élection importante pour la Nation, mais préparée sereinement en vertu des textes législatifs réglementant la vie politique dans le pays. Cela dénote également que tout est mis en œuvre pour que cette présidentielle se déroule dans les meilleures conditions, comme les précédentes, dans la transparence et l'équité envers les candidats.
Une garantie doublement exigée quant il s'agit d'élections de cette importante, d'autant que le gouvernement est garant de cette organisation pour que la démocratie soit le seul et grand vainqueur de cette élection présidentielle.
Pour autant, plusieurs candidats-prétendants ont déjà sorti le grand jeu pour être les premiers sur la grille de départ, alors que les plus pressentis restent pour le moment dans l'ombre, attendant de tirer profit du temps pour préparer leur stratégie. Pour le FLN, par contre, tout est clair, depuis l'annonce de l’élection.
Le président Bouteflika reste pour le moment le seul candidat du parti. Devant la presse dimanche, le SG du FLN Amar Saadani a rappelé que le président Abdelaziz Bouteflika est le candidat du parti.
"L'opposition appréhende beaucoup le candidat proposé par le parti du FLN, car elle est persuadée qu'il sera, sans aucun doute, le vainqueur de cette élection", a-t-il lancé aux journalistes.
Une certitude alimentée par l'important bilan économique, social et politique du président, M. Saâdani s'est dit "convaincu" que le président Abdelaziz Bouteflika allait "annoncer sa candidature juste après la convocation du corps électoral". Et puis, il a expliqué, sinon rappelé que le président Bouteflika incarne "la paix, la stabilité et le développement de l'Algérie".
Des atouts difficilement démontables, et surtout qui ont remis en selle le pays et lui ont donné une assurance passablement écornée durant la décennie 1990. Certes, le moment est aux grandes manoeuvres politiques, et la bataille pour cette élection présidentielle ne sera que plus acharnée.
Des poids lourds de la politique algérienne sont ainsi annoncés, ce qui ne fera que renforcer une saine compétition politique entre tous les candidats, ce qui ne manquera pas de donner plus de profondeur à la démocratie, la bonne gouvernance et même l'alternance au pouvoir. Des principes d'ailleurs consacrés dans les grandes démocraties occidentales.
