La wilaya de Djelfa a entrepris depuis quelques années de relancer son tissu industriel et de faciliter les investissements sur son territoire, en réponse particulièrement à l’engouement manifesté par nombre d’opérateurs économiques, tant publics que privés, attirés notamment par l’existence d’un portefeuille foncier industriel conséquent.
Concrètement, cet objectif s’est notamment traduit par la relance de l’activité au sein de la zone industrielle du chef lieu de wilaya, après des années de léthargie. Cette dynamique s’est enclenchée particulièrement dès le second trimestre de l’année 2013, avec le lancement de nombreuses unités industrielles. Il s’agit notamment de la réalisation d’une unité spécialisée dans la métallurgie (fabrication de charpentes métalliques), dont le coût est estimé à 4,5 milliards de DA, parallèlement au lancement, à la même période, des travaux de réalisation d’un complexe de ciment et dérivés, pour un investissement de 2,7 milliards de DA.
Un autre projet d’envergure a vu le jour dans la localité de Hassi Bahbah, avec le lancement du chantier d’une unité relevant du Groupe industriel du papier et de la cellulose (GIPEC), dont il est escompté, à sa mise en service, prévue à l’horizon 2016, une production de 20.000 tonnes/an de chlore et de 22.000 tonnes de soude. La concrétisation de cet investissement, estimé à 3,2 milliards de dinars, devrait générer une centaine de postes d’emploi.
-- Lancement par le Premier ministre du chantier d’une méga-zone industrielle à Ain Oussara Mais c’est surtout à Ain Oussara, une daïra de plus de 160.000 âmes, située à une centaine de kilomètres au nord de Djelfa, que furent véritablement enclenchés les prémices d’une croissance économique et industrielle réelles, pour la wilaya.
En effet, en décembre dernier, cette daïra a reçu la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a donné le coup d’envoi des travaux de réalisation d’une méga zone industrielle d’une superficie de 400 hectares. Selon le directeur de la wilaya des Petites et moyennes entreprises (PME), cette zone d’activités de 130 lots, d’une surface unitaire allant de 5000 m2 à cinq (5) hectares, devrait contribuer, une fois concrétisée, à la couverture des besoins en foncier industriel exprimés par les investisseurs, parallèlement à la création de près de 20.000 emplois.
Le coût du projet, relevant de l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF), est estimé à plus de 4 milliards de DA. En outre, des efforts soutenus sont déployés par les autorités locales pour la réhabilitation des zones d’activités à travers nombre de localités. La Direction locale des PME a fait part, dans ce sens, d’une enveloppe de 1,190 milliard DA affectée à la réhabilitation de cinq (5) zones d’activités, d’une superficie globale de 239 ha, devant accueillir un total de 604 lots.
