Plus de 40 personnes ont été placées en garde à vue par la Gendarmerie française au cours d'une opération qu'elle a menée mardi dans une quarantaine de départements, dont deux d'Outre-mer, contre le trafic d'armes, ont rapporté mardi les médias.
Au total 44 suspects ont été interpellés par la Gendarmerie mardi matin de façon simultanée et ont été placés en garde à vue, selon les médias français. Des centaines d'armes, dont des armes de guerre, ont été saisies lors de cette opération, baptisée "Armes 78" et qui a mobilisé plusieurs centaines d'enquêteurs, a fait savoir la chaîne de télévision BFMTV.
"Les enquêteurs ont saisi un véritable arsenal composé de plusieurs centaines d'armes (fusils mitrailleurs, fusils d'assaut, pistolets mitrailleurs, armes de poing - pistolets et revolvers - et fusils d'épaule", a précisé la gendarmerie dans un communiqué, cité par les médias locaux Figurent parmi les personnes placées en garde à vue "des collectionneurs et des individus ayant des antécédents criminels ", affirme la gendarmerie, en soulignant que cette opération a pour objectif de "mettre un terme à des opérations de trafics d'armes qui se font via Internet", et vise à établir "le lien entre les amateurs d'armes et celui du grand banditisme", selon les mêmes sources.
