Les générations montantes doivent s’imprégner de l’Histoire de leur pays et de sa lutte pour l’indépendance pour ne pas oublier les sacrifices des chouhada et préserver l’Algérie des tentatives de saper sa stabilité’’, a estimé jeudi à Bordj Bou Arreridj la moudjahida Zohra Drif-Bitat.
Intervenant au cours d’une conférence organisée par l’association de promotion de la femme, à l’occasion de 57ème anniversaire du martyre de la chahida Hassiba Benbouali, Mme Drif-Bitat a considéré qu’un peuple qui ignore son passé ne peut bâtir son avenir’’.
L’occupant a usé de tous les moyens pour soumettre le peuple algérien, a affirmé l’intervenante, soulignant que Hassiba Benbouali a rejoint la Révolution après avoir constaté l’ampleur de l’horreur coloniale dans le cadre de ses activités au sein des scouts musulmans algériens’’.
Même si Hassiba appartenait à une famille aisée de Chlef, et qu’elle s’apprêtait à passer son baccalauréat, elle est devenue à l’âge de 17 ans membre active au sein du groupe de Fidaïyine chargé de fabriquer et de transporter des bombes artisanales, a rappelé Mme Drif-Bitat.
Environ 70 personnes, dont des enfants et des femmes, ont péri aux côtés de Hassiba Benbouali, d’Ali la Pointe, de Mahmoud Bouhamidi et de Petit Omar lorsque les parachutistes français ont fait exploser la maison où ils s’étaient réfugiés, provoquant l’effondrement de plusieurs maisons voisines de la Casbah, a encore rappelé l’oratrice au cours de cette rencontre tenue au centre culturel Aïcha Haddad.
