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Au lendemain de l'Aïd, la capitale a renoué avec une activité commerciale normale

Publié par dknews le 08-10-2014, 19h30 | 36
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Au lendemain de la célébration de l'Aïd El Adha, la capitale avait rapidement retrouvé son ambiance habituelle de bouchons, de coups de klaxons intempestifs et d'une activité commerciale ''normale'', contrairement au traditionnel spectacle de ruelles vides et de magasins fermés pendant plusieurs jours.

Au deuxième jour de l'Aïd El-Adha, vécu dans une ambiance de "vendredis", un service minimum était assuré dans les quartiers d'Alger centre par les commerçants et les entreprises de transports de voyageurs, même si parfois les habitants étaient obligés, comme à Kouba, de s'approvisionner en pain chez les trabendistes à 20 DA la baguette.

Les embouteillages, les klaxons des automobilistes, des milliers de piétons sur les trottoirs des principaux boulevards, où la plupart des boutiques étaient ouvertes, annonçaient dès lundi le retour "à la normale" en ville.

Les professionnels de la restauration et des ''fast foods'' étaient les derniers à se manifester après l'Aïd qu'ils ont célébré en famille loin de la capitale.

Parmi les rares magasins qui demeuraient fermés mercredi en début d'après-midi à la Grande poste et ses environs, il y a lieu de relever le cas de plusieurs pâtissiers.

"Nous avons beaucoup travaillé à préparer toute sorte de gâteaux pour des commandes au deuxième jour de l'Aïd, qui connaît une forte demande sur ces produits lors des fêtes de l'Aïd. Cela mérite bien quelques jours de repos", explique Hamid, un jeune pâtissier.

Le retour rapide à la vie normale à Alger a surpris même ses habitants habitués, les années précédentes, à se passer de pain et de lait pendant plusieurs jours en raison de la fermeture massive des commerces lors des jours fériés.

"Cette année, on à peine à croire que la fête du sacrifice a vraiment eu lieu dans la wilaya d'Alger. Tout est rapidement revenu à la normale. On n'est pas habitué à ce genre de situation", estime Rafik, habitant le quartier Abane Ramdane.

Comme tant d'autres, Hamid et Rafik saluent ce changement vers le mieux dans la gestion de la ville lors de l'Aïd El-Adha où la capitale n'a pas été désertée aussi longtemps que ne l'avaient escompté ses habitants, par habitude.

L'avènement de l'Aïd en début de semaine et les menaces de sanctions à l'encontre des commerçants de permanence qui ferment boutiques, expliqueraient cette situation inédite appelée à être consolidée.
"Si le rite a été célébré en milieu de semaine, la situation se serait présentée autrement avec une fermeture des commerces pendant quatre à cinq jours.

Mais en début de semaine, les commerçants avaient intérêt à ouvrir leur magasins d'autant qu'ils sont de plus en plus pointés du doigt", affirment Hamid et Rafik.

Les menaces de sanctions et de pénalités annoncées à l'encontre des commerces retenus pour la permanence de l'Aïd, en cas de refus de s'y conformer, ont par ailleurs contribué au retour rapide à la normale en ville, concèdent-ils.

4.565 commerçants, dont 2.500 détaillants d'alimentation générale et de fruits et légumes et 609 boulangers ont été réquisitionnés dans la wilaya d'Alger par le ministère du Commerce.
Ces commerçants devaient assurer la permanence durant les deux jours de l'Aïd ainsi que durant la semaine qui suit la fête, selon une directive du ministère.

En cas de refus de s'y conformer, les commerçants ''absentéistes'' sont passibles d'une amende de 100.000 DA doublée d'une fermeture administrative d'un mois du local, conformément aux dispositions de la loi 08-04 relative aux conditions d'exercice des activités commerciales durant les fêtes nationales et religieuses.

Un point de situation sur l'état d'exécution de ce dispositif à Alger a été fait ce mardi par l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). "Les sanctions doivent être effectives et les autorités doivent en informer la population. De cette manière, elle serviront de leçons pour tout le monde à l'occasion des prochains jours fériés", soutient Hamid.

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