Treize (13) familles viennent de retrouver leur localité d'origine, la mechta Laouamra, située dans la commune rurale et montagneuse de Erraguène-Souici dans la wilaya de Jijel où régnent paix et sécurité et où sont menées plusieurs actions dans le cadre des programmes de developpement rural (PPDRI).
Ces familles, qui ont dû quitter la mechta Laouamra en raison de la situation sécuritaire qui prévalait dans cette région durant les années 1990, ont reconquis leurs terres où ils vaquent désormais à leurs occupations dans un hameau baignant aujourd'hui dans un climat de paix et de sérénité retrouvées, a-t-on constaté.
Des pères de familles, approchés par l'APS, ont tenu à saluer les efforts des services de sécurité, notamment l'Armée nationale populaire (ANP) dont les éléments opérationnels ont permis de sécuriser la région.
De 2.000 habitants, la commune d'Erraguène-Souici, connue pour son barrage hydro-électrique, est passée à 4.000 âmes, selon le président de l'APC, Saïd Boukeffous.
Les mechtas de Tighladène, de Aouasma, de Guerroua, de Ouled Bourenane et de Laâlaoucha, ont été parmi les premières à enregistrer le retour de leurs citoyens. «Cela démontre l'intérêt et l'importance que portent ces populations à leur terre nourricière qui produit divers produits agricoles provenant notamment de l'arboriculture rustique, écoulés sur les marchés de la région, voire dans les wilayas limitrophes», a expliqué le même élu.
Toutes ces familles appellent les pouvoirs publics à prendre en charge leurs doléances relatives à la réalisation de certaines infrastructures et structures à même de leur assurer des conditions de vie décentes.
Un agent communal vulgarisateur agricole qui assure la couverture des communes de Ziama Mansouriah et Erraguène, primé récemment à l'occasion de la Journée nationale de vulgarisation agricole, avait affirmé à l'APS que les actions de renouveau rural, à travers les programmes du PPDRI, ont constitué «un catalyseur encourageant le retour de nombreux citoyens de la commune d'Erraguène».
