
Plus de 35.000 nouveaux déplacés ont été enregistrés depuis septembre, dans le Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo) en raison de l'insécurité, indique un communiqué du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
Selon Yvon Edoumou, porte-parole de l'OCHA, la persistance de l'insécurité risque de provoquer de nouveaux déplacés dans la province du Nord-Kivu qui comptait déjà «quelque 900.000 personnes ayant fui leur demeures, plus de 35 000 en quelques semaines».
Le porte-parole s'exprimait lors d'une conférence de presse hebdomadaire des Nations unies tenue mercredi à Kinshasa. Mais les localités les plus affectées par les actes de violences menés restent celle de Beni, Lubero et Walikale «, rapporte le communiqué.
Malgré l'assistance humanitaire en vivres et articles ménagers essentiels apportée en septembre à quelque 50.000 personnes déplacées accueillies dans certaines localités accessibles du Sud de Lubero et dans le territoire de Walikale, les besoins ne cessent d'accroître, ajoute le communiqué.
Vers le 16 septembre dernier, plus d'une centaine de personne ont été enlevée et une vingtaine de femmes violées, ceci en sus des maisons pillées par des éléments d'un groupe armé.