Santé

Barack Obama appelle à «ne pas céder à l'hystérie»

Publié par DK News le 19-10-2014, 16h32 | 36
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Le président américain Barack Obama a demandé samedi aux Américains de ne pas «céder à l'hystérie ou à la peur» face à l'épidémie d'Ebola, les appelant à se baser sur les faits.

Au cours de son allocution hebdomadaire, Barack Obama a aussi contesté les restrictions des voyages en provenance d'Afrique de l'ouest, l'épicentre de l'épidémie, assurant que de telles mesures ne feraient qu'aggraver la situation.«Nous avons tous - citoyens, dirigeants, médias - une responsabilité, et un rôle à jouer», a lancé le président américain.

«C'est une maladie grave, mais nous ne devons pas céder à l'hystérie ou à la peur, car cela ne fait que rendre plus difficile d'informer les gens avec précision. Nous devons être guidés par la science. Nous devons nous baser sur les faits», a demandé M. Obama.

Les Etats-Unis ne font pas face à une «épidémie», a assuré le président des Etats-unis, où deux membres du personnel soignant ont été infectés et où un patient libérien, de retour de son pays, est mort du virus. Alors que la peur d'Ebola se diffuse aux Etats-Unis, Barack Obama a admis que de nouveaux cas «isolés» étaient possibles.

«Mais nous savons mener ce combat», a déclaré le président américain, et «si nous prenons les mesures nécessaires, si nous sommes guidés par la science - les faits, pas la peur -, alors je suis parfaitement convaincu que nous pouvons éviter une grave épidémie aux Etats-Unis et guider le monde dans cet effort urgent».

Isoler l'Afrique de l'Ouest, en posant par exemple des restrictions sur les voyages à destination et en provenance de cette zone, n'est pas la bonne solution, selon le président américain.«Nos experts médicaux nous disent que la meilleure façon de stopper l'épidémie est de la stopper à sa source, avant qu'elle ne se propage encore et devienne trop difficile à contenir», a-t-il déclaré. «Mettre sous cloche une région entière du monde, même si cela était possible, ne ferait qu'aggraver la situation».


«La circulation des professionnels de santé et des renforts se compliquerait. Nous savons par expérience que cela pourrait pousser les voyageurs dans la région à modifier leur parcours, échapper aux contrôles, et rendre la maladie encore plus difficile à surveiller», a assuré le président américain.

Le bilan de l'épidémie de fièvre hémorragique a continué de s'alourdir à 4.555 morts et 9.216 cas enregistrés, essentiellement au Liberia, en SierraLeone et en Guinée, selon les derniers chiffres publiés vendredi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
 

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