Pas moins de 2.667 locaux à usage professionnel sur un programme de 2.848 ont été réalisés et attribués à travers la wilaya d’Ain Temouchent, a-t-on appris samedi auprès de la direction de l’emploi.
La dernière tranche portant sur la réalisation de 181 locaux est en cours de réalisation, a-t-on indiqué.
Cette opération, dont 48 locaux relèvent de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d’Ain Temouchent, a enregistré l’attribution de 864 locaux au profit de jeunes promoteurs de l’ANSEJ, 1.059 pour ceux de l’ANGEM, 126 pour la CNAC, soit au total 2.049 locaux pour les différents dispositifs d’emploi.
Les 618 locaux restants ont été distribués à d’autres jeunes, ajoute-t-on
Ce programme a rencontré une réticence à ses débuts en raison de problèmes liés à l’absence d’électricité, l’eau et les réseaux d’assainissement au niveau des locaux et l’étroitesse de ces espaces pour certaines activités.
La prise en charge par les autorités locales de ces préoccupations a redynamisé cette opération qui fait face, actuellement, à une forte demande.En effet, une amélioration a été relevée dans le domaine de l’exploitation des locaux à usage professionnel au niveau de la wilaya d’Aïn Temouchent.
En 2010, seuls 117 locaux étaient exploités sur un total de 1.008 contre 472 unités en 2011 sur 1.884 locaux attribués, grâce au travail de proximité effectué par la commission de wilaya mise sur pied d’£uvre pour redynamiser l’exploitation de ces locaux, a-t-on rappelé.
Composée de représentants des différents dispositifs d’emploi (ANSEJ, ANGEM et CNAC), du registre de commerce, des domaines et de la chambre d’artisanat, cette commission est présidée par la direction de l’industrie, petite et moyenne entreprise et la promotion de l’investissement.
L’amélioration de l’environnement immédiat des locaux et l’implantation réfléchie des métiers par spécificité ont été, par ailleurs, demandés par les autorités locales lors de différentes sorties.
Il a été relevé, dans ce cadre, l’accès difficile à certains locaux, tant par l’exploitant que par les clients.
Il est à signaler que des constats ont fait ressortir "un désintéressement des jeunes", notamment au niveau des communes éloignées, où les locaux ne peuvent être rentabilisés. Par contre, les chefs-lieux de daïras d’Aïn Témouchent, BeniSaf et Hammam Bouhadjar connaissent "une forte demande en la matière", a-t-on affirmé.
