En matière d'urgence, il n'existe pas de droit à l'erreur, pas de place pour «l'à peu près» En situation d'urgence, la vie des patients tient parfois à peu de chose, il existe plusieurs solutions fortes simples à appliquer pour sauver des vies humaines.
Sous le thème «L'urgence cardiologie» la cellule de la formation continue et l'EPH Khemis Miliana et EPSP Aïn Lechiekh, ont organisé une journée d'étude sur l'urgence cardiologie à l'institut nationale de formation supérieure paramédicale de Khemis Miliana.
Cette journée a enregistré deux interventions : il s'agit de celles du cardiologue Mekidèche Mohamed Riadh, EPH Gouraya, et du Dr Hamouda, EPH El Attaf. En présence de plusieurs médecins généralistes, spécialistes, des infirmiers et des étudiants du paramédical, la journée a été basée sur l'urgence cardiologique qui nécessite une meilleure prise en charge par les médecins, ainsi que la disponibilité d'un matériel adéquat pour sauver des vies humaines.
Pour Mekidèche Mohamed Riadh, EPH Gouraya, « on doit avoir des services secondaires dans nos cliniques pour donner des traitements avant l'évacuation, en plus les patients doivent connaître certaines mesures pour éviter ces problèmes cardiaques, ils doivent être responsabilisés pour une santé de proximité. En ce qui concerne l'équipement, nos hôpitaux enregistrent un manque flagrant et nous devons faire face à ce problème qui peut sauver et limiter les pertes humaines.
Pour M. Moualek, chirurgien orthopédiste, l'un des organisateurs de cette journée médicale « le niveau intellectuel des patients aide beaucoup plus les médecins à localiser la maladie et suivre les patients.
Ces derniers sont censés connaître les mesures réelles pour un suivi médical exact et adéquat. Pour le Dr Hamouda, EPH El Attaf «cette journée ambitionne également de former les médecins exerçant dans la wilaya de Aïn Defla et de leur faire connaître les nouvelles techniques liées aux urgences cardiaques ».
Si, pour le patient, le pronostic vital est souvent en jeu lorsqu'on parle de détresse vitale, il faut être convaincu que l'urgence génère chez le soignant un stress important. Géré correctement, ce stress est positif. Il permet d'effectuer les séquences de réanimation à bonne cadence.
Pour Kara Hassen, un réanimateur «la volonté est la première action qui doit être mise en marche chez les médecins et les patients, ainsi qu'un accompagnement des nouveau médecins est indispensable, afin de suivre leur parcours professionnel et éviter ainsi les fautes médicales».
