Histoire

La reconnaissance de la qualité de membre de l'ALN et du FLN clôturée en 2002

Publié par DK News le 28-10-2014, 19h35 | 1081
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Le ministre des Moudjahidine Tayeb Zitouni a affirmé mardi à Alger que la question de reconnaissance de la qualité de membre de l'armée de libération nationale (ALN)  et du Front de Libération nationale (FLN) «a été cloturée» en 2002».

«La reconnaissance de la qualité de membre de l'armée nationale et du FLN, qui a fait coulé beaucoup d'ancre, a été arrêtée en 2002 sur décision de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), et nous ne pouvons rouvrir ce dossier aujourd'hui, 53 ans après l'indépendance», a déclaré M. Zitouni dans un entretien à l'APS à l'occasion de la célébration du 60ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale.

Plusieurs recours ont été déposés auprès du ministère des Moudjahidine, a fait savoir M. Zitouni. «Je ne pense pas que le dossier sera rouvert à large échelle», a-t-il estimé. L'ancien ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, avait déclaré en 2012 que la décision d'arrêt de l'opération de reconnaissance de la qualité de membre de l'armée et du FLN a été prise lors du 7ème congrès de l'ONM en 1996. La décision prévoit l'arrêt définitif de l'introduction de demandes au sujet de la reconnaissance de la qualité de membre.

La reconnaissance de la qualité de moudjahid était en vigieur jusqu'à 1963 aussi bien au niveau des commissions des communes, des régions et des wilayas qu'au niveau de la commission nationale de reconnaissance et des commissions de recours, rappelle-t-on La législation ne confère pas au ministère, en tant qu'instance administrative, le droit de reconnaissaince, mais l'habilite à appliquer les décisions concernant l'octroi des droits et avantages aux ayants droit.

La législation algérienne avait fixé les conditions de reconnaissance de la qualité de moudjahid, tel que prévu dans la loi sur le moudjahid et le chahid et le chahid. L'intéressé doit impérativement avoir participé effectivement et pleinement à la révolution pour que sa demande soit éligible à l'examen par les commissions sus-mentionées.

La France ne remettra jamais des archives  qui «lui font tort»

Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé mardi à Alger que la France «ne remettra jamais» à l'Algérie des archives qui risquent de «lui faire tort», en allusion aux crimes de guerre et contre l'humanité dont les Algériens ont été victimes depuis 1830.

«La France refuse de remettre ce qui reste des archives à l'Algérie ou s'attarde à le faire.Elle ne remettra jamais ces archives qui risquent de lui faire tort», a soutenu M.Zitouni dans un entretien à l'APS, à l'occasion du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération.

«La France n'acceptera jamais de s'avouer vaincue dans sa guerre contre l'Algérie», a ajouté le ministre. «La France doit admettre que l'Algérie est indépendante et que les Algériens n'oublierons jamais les affres du colonialisme», a-t-il martelé.

«La plus grande partie de ces archives se trouve actuellement au centre national des archives», a indiqué le ministre, ajoutant que les institutions algérienne et française des archives «ont convenu du principe de restitution de ce qui reste de ces archives à l'Algérie».

Quant à la question des excuses et de la reconnaissance des crimes, revendiquée par plusieurs parties en Algérie, le ministre a estimé qu'il s'agissait simplement d'une question de temps, affirmant que «tôt ou tard la France devra reconnaître les crimes de guerre et contre l'humanité qu'elle a commis en Algérie pendant 132 ans».

Revenant sur un certain «manquement» dans la revendication d'une reconaissance de la France de ses crimes coloniaux, M. Zitouni a rappelé que «la meilleure manière de procéder consiste à préserver l'histoire et à la transmettre aux générations futures afin de leur inculquer les valeurs du patriotisme et de fidélité au serment des chouhada».

«Les Algériens doivent savoir comment défendre leur legs historique et demeurer fidèles à la génération du 1e novembre et alertes quant aux menaces qui nous guettent», a-t-il dit pour conclure.

 

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