
Au moins 580 projets, publics et privés, dans les domaines de la pêche et de l’aquaculture ont été créés, à l'échelle nationale, dans le cadre du Programme de croissance économique dont le secteur a parachevé la mise en £uvre il y a deux années de cela, a indiqué, hier à Boumerdès, le ministre du secteur, Sid Ahmed Ferroukhi.
Dans un point de presse animé en marge de l’ouverture du 1er Salon régional de la pêche et de l’aquaculture des wilayas du Centre, le ministre a également fait état de la mise sur pied de 1400 micro-entreprises, dont une grande partie sont entrées en production, au titre des différents dispositifs publics de soutien à l’emploi et à l’investissement.
M. Ferroukhi a souligné que les investissements publics et privés dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture ont été destinataires, ces 15 dernières années, d’une enveloppe globale de près de 60 milliardsde DA.
«Même si ce montant n’est pas énorme», comparativement aux investissements consentis dans d’autres secteurs, «il n’en demeure pas moins que des efforts sont consentis en vue de créer une cohésion et une complémentarité entre ces projets, tout en les dotant de l’aide nécessaire pour leur assurer une efficience économique durable», a assuré M. Ferroukhi.
M. Ferroukhi a estimé qu'actuellement, l'objectif principal de son ministère est de «développer et moderniser le secteur dans tous les domaines», dans la perspective de couvrir une grande partie des besoins futurs du marché national en poissons. «Nous œuvrons pour la consécration d’une économie axée sur la pêche maritime et l’aquaculture, dans l’objectif du développement et de la diversification de la production nationale», a-t-il assuré.
Les projets pilotes réalisés ces 15 dernières années ont permis au secteur d’acquérir et de maîtriser des technologies de recherche, qui l’aideront dans son effort de passage à l’étape de «production et de l’élargissement de cette expérience à l’ensemble des wilayas du pays», a-t-il estimé.