Pas moins de 89 embarcations de pêche artisanale ont été recensées, à ce jour, à Aïn Témouchent, dans le cadre d’une enquête nationale sur cette activité, a-t-on appris hier de la direction de la pêche et des ressources halieutiques (DPRH) de la wilaya.
Inscrite par le ministère de tutelle dans le cadre de la préparation pour la mise en £uvre du plan "Aquapêche 2020", cette opération a débuté au courant de la deuxième quinzaine du mois d’octobre, a-t-on indiqué.
Menée par des cadres de la DPRH et des antennes de pêche de la wilaya d’Ain Temouchent, l’enquête a permis d'enregistrer 40 embarcations au port de Bouzedjar (Bouzedjar, Terga, Sassel et Madagh), 28 à Beni Saf (port) et 21 à Oulhaça (Malouze, Rachegoune rive gauche, Zouanif et Ouardania), a-t-on précisé.
Cette action a pour objectif l’organisation de la profession et l’activité de la pêche artisanale qui verra la promulgation de textes réglementaires.
Les propriétaires de telles embarcations mesurant moins de 7 mètres de long pourront ainsi accéder aux zones accidentées et bénéficier de plusieurs avantages, a-t-on ajouté.
L’enquête qui est toujours en cours, concerne notamment l’identification du propriétaire de l’embarcation, sa situation familiale, son niveau scolaire, le nombre de son équipage, les caractéristiques du navire, le type de filet utilisé, sa production, sa sécurité, outre les préoccupations et aspirations du patron de l’embarcation.
Avant son lancement par la DPRH, cette opération a fait l’objet de plusieurs émissions de sensibilisation sur les ondes de la radio locale d’Aïn Témouchent, a-t-on rappelé.
En coopération avec le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques a lancé cette enquête nationale sur la pêche artisanale en Algérie. Elle cible un échantillon de plus de 1.100 barques ayant une longueur inférieure à 7 mètres, réparties sur les différents sites de pêche tout au long de littoral algérien.
Elle touche trois types d’embarcations: les barques des petits métiers inscrites dans le registre maritime, celles non inscrites et les plaisanciers qui pratiquent la pêche d’une façon provisoire ou permanente, selon la même source.
