
Les participants à une journée d’étude régionale sur l’économie des eaux d’irrigation ont insisté, jeudi à Guelma, sur le recours aux "techniques modernes économes en eau" pour préserver les ressources hydriques et compenser le recul de la pluviométrie.
Les intervenants ont également appelé à "rationaliser l’utilisation des eaux des barrages et des nappes phréatiques" en développant, notamment, les systèmes d’irrigation au goutte-à-goutte et en épurant les volumes "considérables" des eaux usées rejetées par les villes.
Initiée par l’Agence du bassin hydrographique Constantine-Seybouse-Mellègue qui rayonne sur 14 wilayas dans l’Est du pays, et l’association nationale pour la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution, la rencontre a mis l’accent sur "l’impérative implication des différents acteurs des secteurs agricole et hydraulique ainsi que du mouvement associatif dans gestion économe de l’eau et la protection des ressources hydriques."
Les participants ont également recommandé une "plus large adhésion de tous les opérateurs" pour relever le défi du programme quinquennal 2015-2019, d’augmenter d’un million d’hectares la surface agricole irriguée en Algérie pour la porter à 2,1 millions d'hectares.
Pour le directeur du bassin hydrographique Constantine-Seybouse-Mellègue, Abdallah Bouchedja, la rencontre s’inscrit dans le cadre du programme du ministère des Ressources en eau destiné à sensibiliser les acteurs du secteur agricole à l’importance de l’utilisation économe de l’eau face aux déficits pluviométriques de ces dernières années.
Des rencontres similaires seront organisées au profit des opérateurs des secteurs de l’agriculture et de l’industrie, ainsi qu’en direction du public à travers toutes les wilayas relevant de l’agence, a indiqué le même responsable. Le président de l’association nationale pour la protection de l’environnement et la lutte contre la pollution, Ali Hilmi, a fait part, de son côté, de "l’importance d’impliquer l’ensemble des acteurs pour donner le plus large impact possible aux actions de sensibilisation".
Plusieurs communications sur l’économie de l’eau et le cadre législatif relatif à la gestion des ressources hydrauliques en Algérie ont été présentées au cours de cette rencontre.