La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a appelé la justice du pays à poursuivre ses efforts de lutte contre l'impunité, après la condamnation à dix ans de prison d'un ex-rebelle devenu général des Forces armées populaires du Congo (FAPC) pour crimes de guerre.
«La MONUSCO ne ménagera aucun effort pour soutenir le système de justice de la RDC afin d'assurer une tolérance zéro pour les pires formes de violence contre les civils dans les conflits», a déclaré le chef de la mission onusienne, Martin Kobler, dans un communiqué diffusé dimanche, saluant la volonté des autorités judiciaires à lutter efficacement contre l'impunité.
Il a exhorté le gouvernement congolais à «accroître les efforts visant à mettre en oeuvre les poursuites contre les auteurs de crimes graves, mesure qui constitue une étape importante pour la reddition des comptes dans le cadre de la lutte contre l'impunité pour les violations des droits de l'Homme, conformément au droit national et international».
Vendredi, la Haute cour militaire a reconnu le général Kakwavu coupale de viols, meurtres et actes de tortures, crimes commis entre 2003 et 2004 lorsqu'il dirigeait les FARDC, milice qui était active dans la région d'Ituri (est).
Jérôme Kakwavu, arrêté début 2005, est sur la liste des cinq officiers supérieurs des FAPC accusés de viol, qu'une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies a remise au président congolais Josephe Kabila en mai 2009.
