L'Algérie et l'Egypte ont exprimé, jeudi au Caire, leur soutien au processus de négociations en cours entre belligérants maliens pour aboutir à une solution politique inclusive à même de préserver l'unité du Mali et de rétablir la paix et la sécurité dans la région sahélo-saharienne.
L'Egypte a salué, dans le procès-verbal final sanctionnant les travaux de la Grande commission mixte algéro-égyptienne, les efforts consentis par l'Algérie pour mener à bon port, le processus de négociations entre les différentes parties maliennes.
Au volet terrorisme, les deux parties ont qualifié ce fléau de «mondial et ne se limitant pas à une région donnée ni à une quelconque religion», soulignant que son traitement «nécessite la conjugaison des efforts de tous et la coordination des outils sécuritaires».
Les deux parties ont convenu de la nécessité d'interpeller la communauté internationale quant au recours à un «concept global» dans tout traitement avec les organisations terroristes exprimant leur «profonde inquiétude» face à la propagation de ce fléau et de l'extrémisme qui menacent la stabilité et le développement.
Elles ont condamné avec vigueur tous les actes terroristes, particulièrement celui survenu le 24 octobre dans le nord du Sinaï (Egypte).
Les deux parties ont souligné, à cette occasion, l'importance de la coopération bilatérale et avec les pays du continent africain en matière de lutte antiterroriste et d'extrémisme.
Elles ont également mis l'accent sur la nécessité de tarir toutes les sources du financement du terrorisme et de criminaliser le paiement des rançons aux groupes terroristes outre la lutte contre les différentes formes du crime transfrontalier, dont le trafic de drogue et d'armes.
