Les conducteurs du tramway de Constantine ont reconduit leur grève pour la troisième journée consécutive, seules quatre rames sur onze circulant au titre d’un «service minimum», a-t-on constaté samedi.
Regroupés non loin du terminus de la cité Zouaghi-Slimane, les grévistes campent sur leur position et font part de leur «détermination» à poursuivre leur mouvement jusqu’à satisfaction de leurs revendications, selon des avis recueillis par l’APS.
Les protestataires, qui réclament, notamment, un «allègement» du rythme de travail qui leur est «imposé», demandent à être aux commandes de ce moyen de transport «pendant cinq (5) heures consécutives», au lieu de six (6) actuellement, et souhaitent travailler en «4-2» (4 jours en poste et 2 jours de récupération).
Au moment où la chargée de la communication restait injoignable, un responsable local de la SETRAM, contacté par l’APS, a affirmé, sous le couvert de l’anonymat, que les revendications des conducteurs étaient «à l’étude» et que «tout devrait rentrer dans l’ordre (demain) dimanche», d’autant, a-t-il dit, que le premier responsable de la société «est attendu à cette date à Constantine».
Le tramway de Constantine dessert depuis son inauguration, au début du mois de juillet 2013, un premier tronçon de 8,9 kilomètres comprenant 10 stations entre le stade Benabdelmalek et la cité Zouaghi-Slimane.
