Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a appelé, lundi à Chlef, à l’adoption d’une méthodologie scientifique et rigoureuse dans l’écriture de l’histoire de la lutte de libération nationale en impliquant chercheurs et spécialistes.
Intervenant à l’ouverture d’un colloque international sur le thème «Amis de la Révolution algérienne et la mondialisation de la cause», M. Zitouni a déclaré que cette rencontre est inscrite au titre du programme de son ministère visant la «préservation de la mémoire nationale et la sauvegarde des points de vue de ceux qui ont écrit sur les amis de la Révolution».
«Notre lutte de libération était porteuse d’une dimension humanitaire», a souligné le ministre, citant comme preuve le «soutien et l’appui» dont elle bénéficiait de personnes issues des quatre coins du monde, qui croyaient en la «justesse de la cause algérienne».
Animée par des chercheurs algériens et étrangers, la première journée de ce colloque international de deux (2) jours, a été marquée par la présentation de communications mettant en lumière divers écrits de soutien à la Révolution algérienne, dont ceux du Français Albert André Moun qui a qualifié les pratiques coloniales françaises en Algérie de «pratiques nazies», selon un conférencier norvégien.
Un conférencier de l’université française de la Sorbonne a, pour sa part, présenté les écrits de l’italien Giovanni Barley qui a abordé la situation désastreuse des refugiés algériens au niveau des frontières algéro-tunisiennes durant la Révolution.
Organisé par le ministère des Moudjahidine, en coordination avec celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, représenté par l’Université de Chlef, le colloque est inscrit dans le cadre du programme de célébration du 60è anniversaire du déclenchement de la lutte de libération nationale.
