Un colloque international sur «les énergies alternatives, options et défi de transition» s’est ouvert mardi à l’université Larbi Ben M’hidi d’Oum El Bouaghi en présence de chercheurs algériens et de pays arabes et étrangers. Cette manifestation scientifique de deux jours planche sur les problèmes liés à l’énergie et aux défis futurs qu’elle impose.
Les participants se proposent également «d’analyser le modèle de consommation énergétique qui prédomine à l’heure actuelle dans le monde et les risques liés à son maintien», et «traiteront des opportunités de passage vers d’autres énergies alternatives dans la perspective d’un développement durable», a souligné Ahmed Bouras, recteur de l’université hôte.
Selon le comité d’organisation, le colloque se propose également d’établir un diagnostic du marché actuel de l’énergie et de prospecter les voies de passage d’une économie basée sur les énergies fossiles vers un processus de développement durable reposant sur des énergies plus propres, à l’exemple de l’énergie photovoltaïque organique développée au Brésil.
Les intervenants analyseront plusieurs expériences dont la politique énergétique en France et l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) engagée en Irak.
Les réserves énergétiques mondiales en énergies traditionnelles, les fluctuations des marchés, les besoins énergétiques des économies du monde ainsi que la gouvernance énergétique en Algérie devaient être analysés au cours de la première journée du colloque.
