Les participants à la première journée d’information sur l’entrepreneuriat et les dispositifs d’aide à l’insertion des jeunes, organisée dimanche à Tizi Ouzou, ont plaidé pour l’encouragement d’initiatives d’entrepreneuriat dans le secteur économique social et solidaire.
Lors de cette rencontre, organisée par l’antenne de Tizi-Ouzou, de l’Association nationale des échanges entre jeunes (ANEJ), le Pr Malika Ahmed Zaïd, directrice du laboratoire Réformes économiques et dynamiques locales (REDYL) de l’université de Tizi Ouzou, a souligné que «dans la conjoncture actuelle marquée par la mondialisation et où l’économie conventionnelle a montré ses limites, le secteur de l’économie solidaire et social se présente comme un créneau capable de booster l’économie nationale et de créer de l’emploi et de la richesse».
«L’Algérie recèle de grandes potentialités et des prédispositions pour le développement de ce type de partenariat économique solidaire qui demeure pour le moment très faible», a-t-elle relevé, avant de citer quelques secteurs sous exploités en dépit de leur important potentiel d’innovation, tels que les nouvelles Technologies de l’information et de la communication (TIC), l’environnement et le développement durable (économie verte), la bio technologie, la logistique du transport, l’agroalimentaire et l’engineering agricole.
Mme Ahmed Zaïd, qui a déploré l’absence d’esprit d’innovation chez les jeunes entrepreneurs qui veulent tous faire la même chose en optant pour les mêmes secteurs d’activité, a plaidé en faveur de la mise en place d’un système d’incubateurs d’entreprises, qu’elle définit comme une sorte de pépinière qui permettra aux micro-entreprises d’être créées, en fonction des besoins du marché.
