Rabah âgé de 48 ans, marié et père de trois enfants, était un homme tranquille, estimé par son entourage. Il est accusé de meurtre sur la personne de sa femme Nadia âgée de 42 ans.
Une violente dispute entre les deux époux qui avait pour objet une probable infidélité de la part de la défunte.
Rabah s’empare d’un marteau et frappe sa femme aveuglément, Nadia rend l’âme sur le coup.
Rabah s’est présenté au commissariat de police, aux hommes de loi, à qui il avoue avoir tué sa femme.
En ce mois de novembre 2014, il est dans le box des accusés, inculpé d’homicide volontaire. Rabah plaide, certes coupable. L’accusé reconnut tous les faits retenus contre lui et raconte le crime dans les moindres détails.
Les faits sont clairs et le représentant du ministère public ne fait que les décrire afin de prouver toute la sauvagerie de l’accusé envers la mère des ses enfants : je prie l’honorable cour d’infliger la réclusion perpétuelle à l’accusé.
La défense, de son côté, insiste sur son état au moment du crime, et demande que son client bénéficie de larges circonstances atténuantes, étant donné que le coupable a reconnu son crime.Lors des délibérations, le jury tout en tenant compte des circonstances atténuantes condamne Rabah à 15 ans de réclusion criminelle.
