L'Algérie et le Qatar ont franchi hier à Doha une nouvelle étape dans leur coopération bilatérale, et confirmé leur volonté de développer un partenariat durable qui réponde aux aspirations des deux pays pour des relations bilatérales d'excellence.
Les travaux de la 5e session de la Grande commission mixte ont donné des résultats encourageants pour cette relation privilégiée entre l'Algérie et le Qatar, deux pays qui partagent une similitude de vue sur bien des dossiers d'actualité régionale et arabe.
A Doha, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui a conduit la délégation gouvernementale algérienne, a eu une intense activité, avec des entretiens avec les premiers responsables qataris, ne lésinant pas sur sa peine pour offrir les meilleurs conditions d'investissements partagés pour les milieux d'affaires qataris.
En fait, les travaux de la 5e session de la Grande commission mixte algéro-qatarie ont été marqués par la signature de 13 documents (conventions, mémorandums d'entente et programmes exécutifs) concernant plusieurs secteurs dont la communication, le tourisme, les sports, la jeunesse, l'éducation, l'enseignement supérieur et la pêche.
Les deux pays ont par delà ces travaux, tenus à encourager leur coopération économique et scientifique, et même dans le domaine de la communication, pour les élever au rang de l'excellence des relations politiques que cultivent les dirigeants algériens, à leur tête le président Bouteflika, et qataris.
Car il n'est un secret pour personne que l'Algérie et le Qatar défendent une vision moderne des relations interarabes, avec au premier chef la défense des intérêts du peuple palestinien et sa cause, ainsi que l'instauration d'un état palestinien en Palestine occupée.
La paix et la sécurité dans les pays arabes, la transition démocratique et l'émergence d'une stabilité politique dans certains pays arabes rongés actuellement par la violence, font également partie de la corbeille des propositions de paix que partagent les dirigeants algériens avec leurs homologues qataris.
Il s'agit surtout, pour Alger comme pour Doha, de mettre fin à la période de tension et de violence qui hypothèquent l'avenir de pays arabes comme la Syrie, ou la Libye et l'Irak. A Doha, les entretiens politiques de M, Sellal avec les responsables qataris, ont notamment abordés ces dossiers chauds de l'actualité arabe. Sur le volet coopération économique, les deux pays ont confirmé leur entière disposition à donner une profondeur particulière à leurs relations bilatérales par ailleurs excellentes.
